Dernière mise à jour à 08h54 le 07/09
Le président gabonais déchu Ali Bongo est "libre de ses mouvements" compte tenu de son état de santé et "peut se rendre, s'il le souhaite, à l'étranger", a annoncé mercredi soir Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), qui a renversé M. Bongo il y a une semaine.
"Compte tenu de son état de santé, l'ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s'il le souhaite, se rendre à l'étranger afin d'y effectuer ses contrôles médicaux", a annoncé Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué "signé" par Brice Oligui Nguema, qui a prêté serment lundi en tant que président de la transition du Gabon.
Un groupe de putschistes ont nommé mercredi dernier M. Nguema, commandant en chef de la Garde républicaine gabonaise, à la tête de la transition après avoir mené un coup d'Etat au nom du CTRI à la suite de l'annonce de la réélection à la présidence de M. Bongo par le corps électoral.
M. Nguema, âgé de 48 ans, a promis une lundi nouvelle Constitution par référendum, un nouveau code électoral et un code pénal fiable. Il s'est également engagé à "rendre le pouvoir aux civils" et à tenir des élections "libres" et "transparentes" après la transition, sans en préciser la date ni la durée de cette transition.
Selon lui, le nouveau gouvernement, "composé de gens expérimentés et de personnes à la compétence aguerrie", va être mis en place dans les jours à venir.