Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques Jeffrey Feltman a indiqué mardi que la nouvelle proposition en quatre points de la Chine sur la Syrie avait été accueillie favorablement en tant que contribution aux efforts visant à faire s'acheminer la Syrie vers une solution politique.
Après avoir informé le Conseil de sécurité de la situation en Syrie, M. Feltman a indiqué lors d'un point de presse que Lakhdar Brahimi, représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, saluait toutes les contributions faites par les Etats ayant une réelle influence au sein de l'ONU et sur le terrain en Syrie.
"Dans ce contexte, Lakhdar Brahimi, et nous autres au sein du secrétariat, réservont un accueil très favorable à la proposition en quatre points de la Chine qui contribue à nos efforts collectifs visant à trouver la meilleure façon d'user de notre influence pour que la Syrie se dirige vers une solution politique", a dit M. Feltman.
Le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a présenté cette proposition lors de son entretien, le 31 octobre à Beijing, avec l'émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi, en visite en Chine pour la première fois depuis sa succession le 1er septembre à l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan en tant que médiateur international en Syrie.
La nouvelle proposition exhorte toutes les parties en Syrie à cesser le feu et les violences et à entamer une transition politique le plus tôt possible, et elle appelle parallèlement la communauté internationale à soutenir les efforts de médiation de M. Brahimi et prendre des mesures concrètes pour alléger la crise humanitaire en Syrie.
M. Feltman a souligné que la situation en Syrie se détériorait de jour en jour, et que le risque que la crise s'étende au delà des frontières augmentait.
"Clairement, il est nécessaire de s'éloigner de la logique militaire qui prévaut pour le moment", a-t-il indiqué. "Il faut arriver à une solution par un processus politique", qui doit être mené par les Syriens et ne peut être imposé de l'extérieur.