Le PM chinois appelle à davantage d'ouverture afin de développer le commerce et les investissements sino-français

27.04.2013 à 08h44

Le Premier ministre chinois Li Keqiang a exhorté vendredi la Chine et la France à ouvrir plus largement leurs marchés mutuels afin de renforcer la coopération bilatérale en matière de commerce et d'investissements.

M. Li a fait cette remarque lors de sa rencontre avec le président français François Hollande en visite en Chine. Il a indiqué que la Chine et la France, hautement complémentaires au niveau économique, partageaient un grand potentiel de coopération.

"Les deux parties doivent collaborer pour transformer ce potentiel en produit concret dans l'esprit du bénéfice mutuel et de l'innovation", a déclaré M. Li.

Il a également exprimé son opposition au protectionnisme commercial, proposant aux deux parties de ne pas se limiter à l'exploration conjointe de leurs marchés domestiques mutuels, mais de collaborer pour augmenter leurs parts et leur compétitivité sur les marchés internationaux.

Appréciant le développement rapide des relations bilatérales, les nombreux intérêts communs ainsi que les idées et idéaux partagés par la Chine et la France, M. Li a exprimé son espoir de voir les deux pays réaliser encore davantage au cours des cinq prochaines décennies.

Quant aux relations Chine-UE, M. Li a noté que la Chine espérait voir une Europe unifiée, prospère et stable, et qu'elle poursuivrait son soutien à l'Europe dans la lutte contre la crise de la dette souveraine.

En accord avec les idées de M. Li sur les relations bilatérales, M. Hollande a noté que les deux pays devaient faire des efforts concertés afin de promouvoir la gouvernance mondiale et de venir à bout des défis, le monde ayant besoin de la France autant qu'il a besoin de la Chine.

Les économies chinoise et française, de même que l'économie européenne, sont interdépendantes, et la partie française collaborera avec la Chine pour élargir et renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines en visant les bénéfices mutuels, selon le président français.

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