Des universitaires de Russie, du Kazakhstan et du Kenya ont vivement condamné l'attentat terroriste survenu dans la région autonome ouïgour du Xinjiang en Chine, et exprimé leur soutien aux efforts résolus du gouvernement chinois pour maintenir la stabilité régionale et lutter contre le terrorisme.
Iakov Berger, directeur de recherche de l'Institut d'Extrême- Orient au sein de l'Académie des Sciences de Russie, a déclaré que ces attaques constituaient une forme de « crimes et calamités » dont souffre la civilisation moderne.
Il ne fait aucun doute que les attentats terroristes du Xinjiang étaient liés à l'influence de forces étrangères, a-t-il dit.
Les efforts de la Chine pour enrayer le terrorisme et assurer la stabilité du Xinjiang s'inscrivent dans le cadre des actions antiterroristes de l'Organisation de coopération de Shanghai, a indiqué M. Berger.
Ruslan Izimov, chargé de recherches à l'Institut d'études stratégiques du Kazakhstan, a estimé que les mesures prises par la Chine pour assurer la stabilité du Xinjiang étaient une affaire intérieure que des étrangers n'ont aucun droit de juger.
Le Kazakhstan condamne le terrorisme sous toutes ses formes, a déclaré M. Izimov, ajoutant que le Kazakhstan, en tant que partenaire de la Chine, espère que celle-ci saura maintenir la paix et la stabilité.
James Oruko, conférencier de la faculté d'Études de développement au sein de l'université d'Egerton au Kenya, a déclaré que les attentats terroristes du Xinjiang alertaient le monde sur le fait que le terrorisme contre l'humanité et la société devait être stoppé de manière déterminée. Il a dit soutenir le gouvernement chinois dans sa lutte sans merci contre le terrorisme.
L'ex-responsable administratif en chef aux Affaires de désarmement de l'ONU, Lin Guojiong a déclaré qu'on ne pouvait exclure la possibilité que les attentats au Xinjiang soient liés à des agitateurs ou à des soutiens de forces étrangères comme les forces du « Turkistan Est » qui ont tenté de diviser la Chine.
Aucune tolérance ne peut être ménagée pour les attaques terroristes qui sapent l'unité nationale, et des actions déterminées doivent être entreprises pour les éradiquer, a-t-il estimé.
Angel Marin, président du Forum sino-bulgare et ex-vice- président bulgare, a fait valoir que le gouvernement chinois avait déployé de grands efforts pour le développement du Xinjiang, y compris en investissant des capitaux très importants dans la région, et qu'il était déterminé à résoudre les problèmes sociaux et économiques.
Il s'est dit convaincu que le gouvernement chinois était capable de prendre en charge les activités terroristes au Xinjiang.