Le directeur général de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) Ahmet Uzumcu s'est engagé à renfoncer la communication et la coopération avec la Chine concernant l'interdiction des armes chimiques lors de sa visite dans le pays du 8 au 12 septembre.
Durant son séjour, M. Uzumcu a rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères Zhang Yesui et le vice-ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information Su Bo.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur le dossier des armes chimiques syriennes, sur la question des armes chimiques abandonnées en Chine par le Japon et sur la coopération entre la Chine et l'OIAC, selon un communiqué de presse publié vendredi par le ministère des Affaires étrangères.
M. Uzumcu a également prononcé un discours à l'Université de commandement et d'ingénierie de la défense chimique relevant de l'Armée populaire de libération, précise le communiqué.
M. Uzumcu a salué la mise en oeuvre complète par la Chine de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, ainsi que le rôle important joué par le pays au sein de l'OIAC. Il a également noté que son organisation renforcerait sa communication et sa coopération avec la Chine pour résoudre conjointement les questions relatives aux armes chimiques.
Le Convention sur l'interdiction des armes chimiques compte actuellement 189 Etats membres. Il s'agit d'un traité de désarmement interdisant la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques.
Son nom complet est la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l'usage des armes chimiques et sur leur destruction.
la convention est administrée par l'OIAC, une organisation indépendante basée à La Haye, aux Pays-Bas.