La menace américaine de frappe militaire contre la Syrie a été temporairement évitée, a annoncé jeudi le Kremlin.
Ces derniers jours, "la menace de frappe contre la Syrie a été évitée, du moins, temporairement", a indiqué à la presse Youri Ouchakov, conseiller du Kremlin.
Selon lui, une opération militaire étrangère en Syrie porterait un coup dur à la stabilité régionale et internationale.
M. Ouchakov a considéré les évolutions récentes sur la Syrie comme "une impulsion très importante", ajoutant que Moscou fait tout pour ne pas la laisser s'échapper.
Mardi, le président américain Barack Obama a semblé accepter la proposition russe de placer les armes chimiques de la Syrie sous contrôle international après plusieurs semaines de menace de frappe militaire contre le pays, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques.
M. Ouchakov a noté que l'initiative russe est soutenue et discutée. "C'est une occasion de faire avancer le règlement de la crise syrienne sur une voie pacifique", a-t-il estimé.
Le président russe Vladimir Poutine abordera la crise syrienne lors du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui se tiendra vendredi à Bichkek, la capitale kirghize, a ajouté le conseiller.
Dans un article publié mercredi dans le New York Times, M. Poutine a souligné qu'en vertu du droit international, l'usage de la force militaire n'est autorisée que pour l'auto-défense ou par une décision du Conseil de sécurité de l'ONU.