La Chine s'engage à lutter contre la corruption et à mener une politique de tolérance zéro à l'égard des fonctionnaires corrompus, a indiqué lundi à Panama le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Liu Zhenmin.
La Chine renforcera la construction d'un système anti-corruption tout en promouvant la coopération internationale sur les affaires de corruption, a-t-il déclaré lors de la cinquième Conférence des Etats Parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).
Cette conférence de cinq jours, qui a débuté lundi, a réuni quelque 1.000 participants et appelé au développement d'une coalition pour promouvoir une culture de tolérance zéro contre la corruption.
Tout en présentant les progrès et l'expérience de la Chine dans le domaine de la lutte contre la corruption sur les plans législatif, judiciaire et administratif, M. Liu a annoncé que les nouveaux dirigeants chinois attachent une grande importance à la campagne contre la corruption.
Il a également appelé les Etats Parties à renforcer la coopération sur l'application de la loi en vertu de la CNUCC, à travailler conjointement pour récupérer les biens impliqués dans des affaires de corruption, et à adopter strictement le mécanisme de révision pour la mise en oeuvre de la CNUCC.
Adoptée par les Nations Unies il y a 10 ans, la CNUCC comporte 168 Etats Parties. La Chine a signé la Convention en décembre 2003 et l'a ratifiée en octobre 2005.