La Chine et les pays d'Europe centrale et orientale (ECO) cherchent une meilleure collaboration sur la construction des infrastructures, incluant la proposition d'un nouveau chemin de fer international, conformément à une directive de coopération publiée mardi par les dirigeants de ces pays.
La directive est le résultat de la deuxième réunion des dirigeants Chine-ECO, qui a réuni le Premier ministre chinois, Li Keqiang, et ses 16 homologues des pays de l'ECO dans la capitale roumaine, Bucarest.
En vertu de la directive, les deux parties discuteront des projets de construction d'une nouvelle artère de réseau ferroviaire international reliant la Chine aux pays d'Europe centrale et orientale, et encourageront la mise en place de zones franches et de centres de distribution le long des lignes ferroviaires.
A cet effet, la Chine a déjà conclu un accord avec la Hongrie et la Serbie en vue de construire une ligne ferroviaire entre ces deux derniers pays.
Les trois parties mettront immédiatement en place des groupes de travail pour que le projet aille de l'avant le plus tôt possible afin de bénéficier aux passagers et aux transporteurs de marchandises.
La Chine est actuellement équipé du deuxième plus grand réseau ferroviaire au monde, avec le plus long nombre de kilomètres de ligne ferroviaire à grande vitesse, a déclaré lundi M. Li lors de l'annonce du projet. Il a souligné l'utilisation du matériel chinois comme étant une nouvelle tendance mondiale en raison de sa haute qualité et son bas prix.
Par ailleurs, la Chine et les pays de l'ECO approfondiront également la coopération dans la construction de routes, de ports et d'aéroports, et soutiendront la création d'une fédération des entreprises qui facilitera la participation des institutions et des entreprises semblables des deux parties dans la collaboration sur la construction des infrastructures.
Parallèlement, Beijing et les pays de l'ECO, les nouveaux marchés d'Europe, prévoient d'élargir la coopération dans la science, l'innovation technologique, la communication de l'information et la protection de l'environnement, selon la directive, qui met également l'accent sur le développement conjoint de projets de production d'énergie non polluante.