Le Japon doit réfléchir à son histoire d'agression et s'abstenir de faire des commentaires critiques sur les activités commémoratives de la Chine, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale Yang Yujun.
L'organe législatif suprême de la Chine a décidé jeudi de faire du 13 décembre la journée nationale à la mémoire des personnes tuées par les agresseurs japonais durant le Massacre de Nanjing.
Le secrétaire général du cabinet japonais Yoshihide Suga s'est demandé mercredi pourquoi la Chine avait décidé de désigner ces journées seulement maintenant, 69 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, selon des informations de la télévision publique japonaise NHK.
"Nous nous souvenons de l'histoire, nous n'entretenons pas la haine", a indiqué M. Yang.
Selon lui, ce n'est qu'en se rappelant de l'histoire que nous pouvons en tirer des leçons, chérir la paix durement gagnée et créer un avenir plus brillant.
"Nous ne pouvons que nous demander pourquoi certains responsables japonais tentent encore de justifier les crimes de guerre de leur pays et se rendent en visite au sanctuaire Yasukuni où sont honorés des criminels de guerre de classe A de la Seconde Guerre mondiale", a fait remarquer M. Yang.
Il a exhorté le Japon à faire face et à réfléchir à sa responsabilité dans la guerre de même qu'à agir de façon concrète pour gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale, au lieu de critiquer les activités commémoratives normales des pays victimes de la guerre.