Un haut administrateur de la presse a promis de protéger les droits des journalistes après une interdiction de publier des critiques arbitraires sans consentement hiérarchique.
L'Administration générale de la presse, de l'édition, de la radiodiffusion, du cinéma et de la télévision a émis mercredi une circulaire qui interdit aux journalistes de publier des commentaires négatifs de manière privée ou via des médias sans l'approbation des organisations de presse pour lesquelles ils travaillent.
"Certaines personnes ont interprété à tort notre instruction comme une interdiction des critiques de la presse en général, mais en fait, nous avons résolument protégé les droits professionnels légitimes des journalistes et soutenons positivement la supervision des médias par l'opinion publique", a indiqué Jiang Jianguo, chef adjoint de l'administration.
Selon lui, l'ordre selon lequel les journalistes doivent obtenir l'approbation de leur groupe de média pour faire des critiques est en accord avec les règlements réguliers et répond au problème d'abus de position des journalistes pour faire du chantage.
La circulaire publiée mercredi fait partie d'un nettoyage national des journalistes biaisés ou malhonnêtes qui veulent des pots-de-vin pour enterrer des nouvelles négatives, qui dans de nombreux cas, ne contiennent que peu d'éléments de vérité.
"Ces comportements ont sévèrement violé les droits de la population ordinaire, endommagé la réputation des organisations de presse et sali l'image des journalistes", a indiqué M. Jiang.
La circulaire interdit également aux journalistes de travailler dans la publicité, le marketing ou les relations publiques.