Le bureau national des archives de la Chine a publié lundi l'aveu du criminel de guerre japonais Tsutomu Nagashima, le plus récent d'une série de publications similaires.
L'aveu écrit de Tsutomu Nagashima, commandant de la 54e brigade de la 59e division de l'armée japonaise entre 1942 et 1945, détaille le meurtre de plus de 2.600 soldats et civils chinois durant cette période.
Les troupes japonaises sous le commandement de Tsutomu Nagashima ont mené 15 batailles à différentes échelles, tuant 1.660 soldats anti-japonais et 970 civils, et brûlant plus de 2.220 maisons civiles entre avril 1942 et juillet 1945, selon ses aveux.
"Outre le fusillade, d'autres méthodes de meurtre extrêmement cruelles, telles que la baïonnette, l'abattage à coups de hache, la décapitation, l'explosion, l'immolation, la pendaison et l'envoi dans des chambres à gaz, ont également été utilisées durant les batailles", est-il précisé dans le récit.
La publication inclut des scans du manuscrit original en japonais, avec des traductions en chinois et en anglais.
Le Bureau national des archives a commencé jeudi dernier à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme de un par jour.
Cette initiative est une réponse au déni du Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de la droite japonaise des crimes de guerre commis en Chine.
Près de 1.109 criminels de guerre japonais ont été maintenus en détention en Chine de 1950 à 1956, selon le bureau. Parmi eux, 1.017 coupables de délits mineurs n'ont pas été poursuivis en justice et ont été libérés en 1956, tandis que 45 ont été jugés par des tribunaux militaires sous la direction de la Cour populaire suprême cette année-là.
Le bureau a ajouté qu'il était en train de trier les archives d'aveux de ces 1.017 coupables de délits mineurs pour les rendre également publics.