Le Bureau national des archives de Chine a publié lundi les aveux écrits de Hiroshi Hara, officier japonais durant la Seconde Guerre mondiale, révélant des atrocités commises par l'armée japonaise à l'égard du peuple chinois.
Selon le document publié sur le site Internet du bureau, l'armée japonaise a arrêté environ 1.000 Chinois dans deux attaques importantes menées en septembre et octobre 1943.
Hiroshi Hara détaille dans ses aveux diverses méthodes de torture utilisées par l'armée japonaise, telles que faire gonfler l'estomac des Chinois lors des interrogatoires en les forçant à boire de grandes quantités d'eau ou de kérosène.
Selon lui, l'armée japonaise a également tué, blessé et brûlé des personnes.
En mai 1937, il a ordonné la fouille de maisons civiles dans la ville de Tangyuan, et l'un de ses soldats a tiré sur un garçon chinois. Ce dernier, gravement blessé, est ensuite décédé.
Hiroshi Hara a servi en tant que chef de division de la garde du Département de l'inspection, ainsi que général de division et chef d'état-major des Forces de la police de la sécurité des chemins de fer de l'Etat fantoche du Mandchoukouo entre 1933 et 1945.
Le Bureau national des archives a commencé le 3 juillet à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme d'un par jour.
Cette initiative est une réponse au déni par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de droite des crimes de guerre commis en Chine par le Japon.