La dernière d'une série de publications de confessions de criminels de guerre japonais détaille comment l'officier Hitoshi Imayoshi a ordonné le massacre de Chinois dans la province fantoche du Longjiang dans les années 1930 et 1940.
Dans sa confession écrite, publiée mercredi sur le site Internet du Bureau national des archives de la Chine, Imayoshi avoue que l'armée japonaise a établi une institution de correction à Kangtai, dans la province du Longjiang, où environ 2.100 prisonniers chinois ont été soumis à des travaux forcés, ce qui a entraîné la mort de nombre d'entre eux.
Imayoshi a écrit qu'en août 1932, il a mobilisé 500 policiers et 800 membre des forces d'auto-défense pour réprimer les mouvements anti-japonais, arrêtant six Chinois. Ces derniers ont été plus tard exécutés.
Selon ses ordres, 540 maisons ont également été brûlées, privant plus de 3.000 habitants de logement.
En février 1933, Imayoshi a ordonné l'arrestation de 22 ou 23 Chinois, dont quatorze ont été exécutés par balle, selon la confession.
En août 1935, il a arrêté et décapité un jeune chinois. Il a également arrêté cinq autres jeunes chinois et les a passés par le sabre.
Le Bureau national des archives a commencé le 3 juillet à publier en ligne les textes intégraux des aveux de 45 criminels de guerre japonais, au rythme d'un par jour.
Cette initiative est une réponse à la négation par le Premier ministre japonais Shinzo Abe et des hommes politiques de droite des crimes de guerre commis en Chine.
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