La Chine a soutenu les remarques de son ambassadeur en Grande-Bretagne vis-à-vis de la réforme politique de Hong Kong, à la suite de la publication dans un journal britannique d'une lettre de celui-ci critiquant Chris Patten, le dernier gouverneur colonial de Hong Kong.
"La Grande-Bretagne n'a apporté aucune modification au système politique de Hong Kong, et encore moins offert l'opportunité du suffrage universel aux habitants locaux en plus de 150 ans de règne colonial", a dénoncé Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse quotidienne.
"Il s'agit d'un fait historique de base pointé par l'ambassadeur Liu Xiaoming dans son article", a ajouté le porte-parole en faisant référence à une lettre de M. Liu adressée au Daily Telegraph.
Cette lettre répondait aux commentaires de Chris Patten, le dernier gouverneur britannique de Hong Kong avant la rétrocession à la Chine en 1997, publiés dans le Financial Times. Selon M. Patten, la décision de l'organe législatif chinois concernant la réforme électorale de Hong Kong constitue un "déni" de démocratie et signifie que les habitants de cette région "ne jouissent pas de la capacité de choisir qui les gouverne".
Le Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois) a décidé d'instaurer le suffrage universel pour l'élection du chef de l'exécutif de Hong Kong en 2017.
M. Hong a réitéré que cette décision était en accord avec la politique "un pays, deux systèmes", la Loi fondamentale de Hong Kong et les réalités locales et était propice au maintien de la prospérité et de la stabilité de Hong Kong.