La Cour suprême de Hong Kong a adopté lundi une injonction préliminaire visant à interdire les manifestants d'occuper les routes dans Mongkok.
Cette mesure a été prise après que des groupes de transports et exploitants de taxis aient déposés une injonction pour la réouverture des routes paralysées et occupées par des manifestants au cour des vingt-trois derniers jours.
Un avocat représentant le groupe a déclaré que le mouvement en cours dans des endroits comme Mongkok ont bloqué de nombreuses routes et perturbé les transports en commun, qui a infligé des pertes financières pour les bus et taxis.
Plusieurs échauffourées ont éclaté dimanche soir, la troisième nuit mouvementée dans le quartier de Mongkok, après l'opération des forces de l'ordre vendredi, où la plupart des tentes, auvents et barricades bloquant les routes principales de la zone commerciale de Kowloon pendant près de trois semaines ont été retirés.
Mongkok était devenu un site de protestation dans le port de Victoria, la principale zone de démonstration de l'Amirauté où le siège du gouvernement se trouve.
Le secrétaire en chef Carrie Lam Hong Kong a déclaré samedi que le gouvernement de la région a prévu d'avoir ce mardi des entretiens officiels avec les représentants des étudiants qui participent au mouvement Occupy, chaque partie ayant cinq représentants.
Des milliers de manifestants, principalement des étudiants, avaient rejoint le mouvement "Occupy central " le 28 septembre pour exprimer leur mécontentement concernant la réforme électorale pour choisir le prochain chef de la région.
Conformément à la loi de Hong Kong et les décisions de la législature chinoise, plus de 5 millions de Hongkongais pourront en 2917 élire le chef de l'exécutif. L' élection se traduisant par "un homme, une voix", n'a jamais été réalisé sous la domination coloniale britannique.