Les parties prenantes aux négociations nucléaires iraniennes pourraient envisager de prolonger les négociations si elles manquent de temps pour conclure un accord global, a annoncé lundi à Vienne le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.
M. Wang a fait savoir qu'il existe deux possibilités, soit "sortir de cette situation" pour aboutir à une solution complète et définitive, soit prolonger les négociations en cours, puisque le dossier implique de nombreux aspects professionnels et techniques qui nécessitent des discussions concrètes.
"Si nous n'avons pas assez de temps ici, je pense que toutes les parties concernées réfléchiront pour déterminer si nous serons en mesure de prolonger les négociations, et pour combien de temps", a confié M. Wang aux journalistes à Vienne.
Cependant, le chef de la diplomatie chinoise souhaite qu'un accord sur le dossier nucléaire iranien soit conclu d'ici lundi, la date butoir fixée, entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne (P5+1).
Mais les parties ne parviennent pas à résoudre les différends majeurs, du fait que l'Occident souhaite que l'Iran réduise significativement l'ampleur de son programme nucléaire tandis que Téhéran insiste pour dire que son droit au développement nucléaire est inaliénable.
Les points litigieux sont le nombre de centrifugeuses d'enrichissement d'uranium que l'Iran a le droit de posséder et l'échéancier de levée des sanctions imposées par l'Occident.