Il faut encore du temps pour conclure un accord global, du fait de la complexité des discussions en cours sur le dossier nucléaire iranien, a indiqué dimanche à Xinhua un diplomate proche des négociations.
Le diplomate a confirmé à Xinhua que les parties concernées s'efforçaient toujours de parvenir à un accord d'ici lundi, la date butoir, mais qu'en raison de la complexité des questions, les négociations pourraient nécessiter encore du temps pour combler les écarts.
Plus tôt, un responsable iranien a indiqué à l'agence de presse iranienne ISNA qu'il était impossible de conclure un accord global avant le 24 novembre, du fait du temps limité et des détails à discuter.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait estimé samedi que d'importants écarts demeuraient entre différentes parties.
Kelsey Davenport, analyste chez Arms Control Association, explique que si un accord n'est pas obtenu avant janvier, il pourra devenir difficile d'empêcher le nouveau Congrès de prendre des mesures risquant de nuire aux négociations, mais elle estime qu'une prolongation pour une courte période est possible.
"Je crois qu'il reste la possibilité d'une prolongation pour un court laps de temps, si les négociateurs cherchent à parvenir à un accord global au cours des discussions à Vienne, permettant de réduire les activités nucléaires de l'Iran, en échange d'une levée progressive des sanctions qui ont pesé lourdement sur l'économie du pays, très dépendant du pétrole.