La candidature de Beijing, ville enveloppée par le smog, pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2022 devrait accélérer les progrès concernant le contrôle de la pollution de l'air dans la capitale et en Chine, a déclaré lundi le porte-parole de la session annuelle de l'organe consultatif suprême.
Lyu Xinhua, porte-parole de la session annuelle du 12e Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), a déclaré, lors d'une conférence de presse tenue avant la session annuelle, qu'il souhaitait conserver le "bleu olympique" à Beijing si la Chine obtenait le droit d'organiser les JO d'hiver.
La ville de Beijing partage sa candidature avec Zhangjiakou, une ville située à 200 km dans le nord-ouest de la capitale. Ces deux villes possèdent de gros avantages alors que les embouteillages et la pollution de l'air sont des inconvénients.
M. Lyu a annoncé que l'accélération du contrôle de la pollution ne profitera pas uniquement aux 100 millions d'habitants de la région Beijing-Tianjin-Hebei ayant connu une aggravation de la pollution de l'air ces dernières années, mais montrera également l'exemple aux autres régions.
Si la candidature accélère les efforts pour faire disparaître le smog du ciel de Beijing, l'objectif précédent du contrôle de la pollution de l'air sera peut-être atteint en avance, a précisé le porte-parole en faisant référence au projet majeur pour l'environnement de Beijing (2015-2030) qui a pour objectif principal de faire revenir l'air pur.
La session annuelle du Comité national de la CCPPC débutera mardi.