L'équipe du 14e dalaï lama n'a jamais abandonné à utiliser la violence pour réaliser "l'indépendance totale du Tibet", selon un livre blanc publié mercredi par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat.
Avec l'évolution de la conjoncture internationale vers la fin des années 1970, les actes de violence ouvertement perpétrés par l'équipe du 14e dalaï lama se heurtaient de plus en plus à la volonté du peuple, selon le livre blanc intitulé "Le choix historique de la voie de développement au Tibet".
"Son équipe a adopté une double tactique : d'une part, elle provoquait sans cesse de violents incidents afin d'exercer des pressions sur le gouvernement central, et d'une autre part, elle propageait la 'non-violence' en vue de tromper le monde et de dissimuler ses actes de violence", selon le livre blanc.
Dans les années 1980, avec la manipulation et l'incitation de l'équipe du dalaï lama, de violents incidents ont successivement eu lieu au Tibet:
Le 21 septembre 1987, le 14e dalaï lama a prononcé un discours au Congrès américain, prêchant l'idée de "l'indépendance du Tibet". Le 27 septembre, sur la place du monastère de Jokhang à Lhassa, des émeutiers ont scandé des slogans indépendantistes, attaqué les policiers et fait au final de nombreux blessés.
Le 1er octobre, certains émeutiers ont attaqué le commissariat de la rue Barkhor, incendié sept véhicules, et blessé des dizaines de policiers. Ils ont, entre autres, crié: " Le dalaï lama désire l'indépendance du Tibet, et nous allons le suivre. Nous détruirons les maisons de ceux qui refusent de défiler."
Le 5 mars 1988, lors du Festival de la Grande Prière (Monlam Chenmo) à Lhassa, une bande d'émeutiers ont pénétré de force dans les locaux du Parti et du gouvernement ainsi que dans les commissariats à proximité du monastère de Jokhang et de la rue Barkhor, détruisant et incendiant des voitures et des magasins et faisant 299 morts et blessés, dont des policiers et des civils.
Du 5 au 7 mars 1989, des émeutes ont repris à Lhassa ; les émeutiers ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre, tuant un policier, blessant 40 autres et détruisant 107 boutiques, 24 bureaux gouvernementaux, écoles et comités de résidents.
Le 11 mars 1992, neuf indépendantistes ont lancé des bombes incendiaires sur l'ambassade de Chine en Inde.
L' incident le plus violent a eu lieu le 14 mars 2008. Lors de cet incident, les émeutes ont provoqué 300 incendies, touchant 908 boutiques, sept écoles, 120 maisons et cinq hôpitaux à Lhassa, détruisant dix agences bancaires, réduisant au moins 20 bâtiments en cendres et incendiant 84 voitures. Aussi, 18 innocents ont été brûlés ou poignardés à mort et 382 civils ont été blessés, dont 58 grièvement.
"Nombreux sont les faits qui prouvent que l'incident du 14 mars a été minutieusement préparé et incité par l'équipe du 14e dalaï lama", selon le livre blanc.
Pour l'équipe du 14e dalaï lama, la "paix" et la "non-violence" ne sont qu'un voile pudique permettant de tromper le monde et de se faire remarquer. La ligne de "l' indépendance du Tibet", basée sur le recours à la violence, n'a jamais été abandonnée, selon le livre blanc.