La police de la province du Heilongjiang (nord-est) a récupéré 198 obus d'artillerie abandonnés par les troupes japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale dans la cour d'une ferme.
Les obus ont été retrouvés suite à la découverte cette semaine par la police de quelques obus dans l'arrière-cour d'une maison abandonnée, dont le propriétaire est mort en 2013. Certains obus ont été démontés, laissant sortir de la poudre.
La police de Heihe, ville du Heilongjiang avoisinant la Russie, a déclaré dimanche que la pluie continue de cette semaine s'était abattue sur davantage d'obus dans l'arrière-cour, située dans le village de Laoshanling, du district de Sunwu. La police a évacué les voisins et déplacé les obus.
Les experts ont expliqué que parmi ces 198 obus figuraient des bombes de l'aviation, des obus de mortier et des grenades.
Un grand nombre de troupes japonaises étaient en garnison dans la région du nord-est de la Chine durant l'invasion japonaise en Chine, vers la fin des années 1930.
Les experts ont précisé que les troupes japonaises avaient établi plus de 1.250 bastions souterrains et entrepôts militaires le long de la frontière chinoise avec la Russie. A Heihe, deux usines d'armement, plus de 500 entrepôts de munitions, 60 casernes et 13 aéroports militaires ont été édifiés.
Les munitions ont été détruites ou enterrées, car l'armée japonaise n'a pas pu les emporter et n'a pas eu le temps de les faire exploser lors de l'évacuation dans les années 1940.
Les obus abandonnés ont représenté un grand risque pour la sécurité dans cette région. Des dizaines de rapports de victimes ont été signalés en raison d'accidents liés à ces obus. La police demande généralement aux démineurs de détruire ces obus lorsqu'ils sont découverts.