Dernière mise à jour à 10h08 le 22/08
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Les confessions de criminels de guerre japonais publiées vendredi, et publiées en ligne par le Bureau national des Archives de Chine, révèlent que des soldats japonais ont pu torturer des civils, par plaisir, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Soichi Nakajima a participé à la Guerre japonaise d'invasion de la Chine en 1932 dans la province chinoise du Heilongjiang. Selon ses aveux exprimés par écrit, il a torturé une femme russe et déclare avoir trouvé du plaisir à le faire.
Lors de l'interrogatoire, il l'a attachée à un banc et l'a obligée à boire l'eau sale de son bain jusqu'à ce que le ventre de la femme soit gonflé. Il lui a ensuite pressé le ventre afin qu'elle vomisse. C'est ainsi qu'il a répété sa torture.
"Je suis même allé dans sa cellule, l'ai regardée tenir son ventre gonflé et y ai trouvé du plaisir", a-t-il écrit dans les confessions.
Une autre fois, alors qu'un Chinois capturé fut décapité, Soichi Nakajima a pris le cerveau de la victime et l'a brûlé, avant de le manger comme médicament contre une maladie vénérienne.
La publication des confessions de vendredi constitue la onzième des 31 confessions de criminels de guerre japonais, publiées sur le site Internet du Bureau national des Archives de Chine pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
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