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La Chine publie une nouvelle politique pour l'Afrique (2)

Xinhua | 05.12.2015 10h35

Partie III

Promouvoir le développement global de la coopération sino-africaine

I. Accroître la confiance politique mutuelle

1. Intensifier les échanges de haut niveau

Valoriser le rôle d'orientation politique des échanges de haut niveau, maintenir l'élan des visites croisées et du dialogue entre les dirigeants chinois et africains, renforcer la communication sur les relations bilatérales et les questions majeures d'intérêt commun, consolider l'amitié traditionnelle, accroître la confiance politique mutuelle, se témoigner compréhension et soutien sur les questions concernant les intérêts vitaux et les préoccupations majeures de l'une comme de l'autre partie, défendre les intérêts communs, œuvrer ensemble pour le développement, approfondir la coopération, et fournir une garantie politique solide au développement des relations bilatérales et sino-africaines.

2. Renforcer les échanges d'expériences en matière de gouvernance

Respecter et soutenir les efforts de l'autre partie visant à explorer une voie de développement et un système politique adaptés à ses conditions nationales et à les améliorer. La partie chinoise est prête à engager activement des échanges d'expériences multiformes avec les pays africains. La Chine et les pays africains sont appelés à s'inspirer selon les principes des échanges sur un pied d'égalité, de l'enrichissement mutuel et du progrès en commun, de la civilisation et des pratiques de développement de l'autre partie, à renforcer les échanges d'expériences en matière de gouvernance en vue d'un développement partagé.

3. Perfectionner les mécanismes de consultations et de coopération intergouvernementaux

Mettre pleinement en valeur le rôle d'orientation et de coordination des mécanismes bilatéraux, tels que les consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères chinois et africains, les commissions conjointes (mixtes) sur la coopération économique et commerciale, les mécanismes de coopération économique et commerciale de haut niveau et les commissions mixtes technico-scientifiques, enrichir et améliorer davantage les mécanismes de dialogue et de consultations intergouvernementaux, afin de promouvoir le dialogue et la coopération entre les gouvernements chinois et africains.

4. Promouvoir les échanges entre les organes législatifs, les institutions consultatives, les partis politiques, les armées et les gouvernements locaux

Sur la base du respect mutuel, de l'approfondissement de la connaissance réciproque et du développement de la coopération, renforcer, aux différents niveaux et par divers canaux les échanges amicaux multiformes et tous azimuts entre l'Assemblée populaire nationale de Chine, d'une part, et les parlements des pays africains et le Parlement panafricain, de l'autre part, et enrichir sans cesse le partenariat de coopération stratégique global sino-africain.

Élargir et renforcer les échanges entre la Conférence consultative politique du Peuple chinois, d'une part, et les parlements des pays africains, le Parlement panafricain, le Conseil économique, social et culturel de l'Union africaine et les Conseils économique et social des pays africains, de l'autre part.

Le Parti communiste chinois souhaite, sur la base de l'indépendance, de l'égalité, du respect mutuel et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, élargir et approfondir ses échanges et sa coopération sous diverses formes avec les partis et organisations politiques amis des pays africains. Chercher activement à établir de nouvelles plates-formes d'échanges et de dialogue collectifs, accroître la connaissance mutuelle et l'amitié, approfondir les échanges d'expériences en matière de gouvernance, renforcer la connaissance et la compréhension du système et des principes de la gouvernance de l'autre partie et s'inspirer mutuellement afin d'améliorer les capacités de gouvernance respectives et de promouvoir le développement des relations entre les États.

Maintenir l'élan des visites croisées des responsables des armées des deux parties, renforcer le dialogue en matière de politique et élargir les échanges entre les jeunes officiers.

Soutenir l'établissement de davantage de jumelages entre les collectivités locales chinoises et africaines, intensifier leurs liens et promouvoir leurs échanges et coopération dans les domaines du développement local et de la gouvernance.

II. Approfondir la coopération dans les affaires internationales

Renforcer encore davantage les échanges et la coopération entre la Chine et l'Afrique au sein des institutions internationales comme les Nations Unies et dans d'autres enceintes internationales, maintenir la communication et la coordination sur les grandes questions internationales et régionales, se témoigner compréhension et soutien sur les questions majeures touchant à la souveraineté d'État, à l'intégralité territoriale, à la dignité nationale et aux intérêts du développement de l'une comme de l'autre partie et défendre les intérêts communs des deux parties et de tous les pays en développement.

Préserver ensemble l'ordre et le système internationaux centrés sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies. La Chine soutient fermement l'accroissement de la représentation et de la voix au chapitre des pays en développement dans le système de gouvernance mondiale. Elle soutient une réforme globale des Nations Unies, préconise d'augmenter en priorité la représentation et la voix au chapitre des pays africains au Conseil de sécurité des Nations Unies et dans les autres organes onusiens, afin de corriger l'injustice historique faite à l'Afrique. Œuvrer ensemble à la préservation des buts principes de la Charte des Nations Unies, défendre effectivement l'équité et la justice internationales, et faire évoluer l'ordre international dans un sens plus juste et plus rationnel.

Appeler la communauté internationale à continuer à promouvoir la réforme de la gouvernance économique mondiale, notamment à concrétiser rapidement les engagements en matière de réforme des quotes-parts du Fonds monétaire international, à accroître la représentation et la voix au chapitre des marchés émergents et des pays en développement. Appeler le G20 à renforcer le dialogue avec l'Afrique et à soutenir la participation de l'Afrique aux affaires du G20.

Promouvoir ensemble la solidarité au sein de la communauté internationale et le partage des droits et devoirs, appliquer l'Agenda 2030 du développement durable adopté par le Sommet des Nations Unies sur le développement durable, renforcer les capacités de développement de chaque pays, améliorer l'environnement international de développement, optimiser le partenariat pour le développement, perfectionner les mécanismes de coordination pour le développement, s'efforcer de réaliser un développement équilibré et durable et une croissance inclusive, tracer ensemble une voie de développement équitable, ouvert, global et innovant, réaliser le développement en commun, et accroître les intérêts communs de l'humanité. Continuer à respecter et faire rayonner les principes de l'égalité, de la confiance réciproque, des avantages mutuels, du gagnant-gagnant, de la solidarité et de la coopération, en vue de promouvoir, dans le nouveau contexte, la coopération Sud-Sud à un niveau plus élevé, dans des domaines plus vastes et à une plus grande échelle.

Réaffirmer la place fondamentale de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dans la lutte internationale contre le changement climatique, l'attachement à la préservation commune de l'unité des pays en développement, aux principes et dispositions énoncés dans la CCNUCC et le Protocole de Kyoto, notamment aux principes de l'équité, des « responsabilités communes mais différenciées » et des capacités respectives, promouvoir l'établissement d'un système de gouvernance climatique mondial rationnel, coopératif et mutuellement bénéfique et l'application intégrale, efficace et durable de la CCNUCC. Prendre note des progrès obtenus dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, se mettre d'accord pour défendre ensemble les intérêts des pays en développement et promouvoir l'application intégrale et efficace de la Convention.


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(Rédacteurs :Qian HE, Yin GAO)
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