Dernière mise à jour à 14h43 le 14/07
Le Bureau d'information du Conseil des affaires d'Etat –le gouvernement chinois- a publié le 13 juillet un livre blanc intitulé «La Chine adhère à sa position de résoudre par les négociations les différends entre la Chine et les Philippines en mer de Chine méridionale ». Le Quotidien du Peuple a publié des commentaires sur cet article, disant que la Chine a déclaré solennellement à la communauté internationale que, au fil d'une longue histoire, la Chine a établi sa souveraineté sur la mer de Chine du Sud et des droits et intérêts liés dans cette zone, et que le peuple chinois est devenu le propriétaire des îles de la mer de Chine méridionale.
Selon ce texte, en 2013, le gouvernement du Président philippin Aquino a unilatéralement déposé une demande d'arbitrage soi-disant obligatoire sur le litige entre la Chine et les Philippines sur la mer de Chine méridionale, un fait constitutif d'une farce dont les ficelles sont apparues les unes après les autres. Dès le départ, la Chine a annoncé sa position de façon très claire, a savoir qu'elle « n'accepterait pas et ne participerait pas ». Tous les pays soucieux de la paix et de la stabilité régionales, qu'ils soient de la région ou de l'extérieur, ont exprimé, les uns après les autres, leur soutien à cette position, adhérant à la conception de la Chine, qui est de négocier pour résoudre les différends portant sur la mer de Chine méridionale.
Le texte mentionne également que par rapport à un mécanisme de règlement des différends par un tiers, la voie de la négociation comporte plus d'avantages pour la résolution des différends en matière de délimitation territoriale et maritime, complexes et sensibles. C'est elle qui peut incarner le mieux des résultats de négociation issus de la volonté indépendante et de l'égalité souveraine de différents États, c'est elle qui sera la plus facilement acceptée par les habitants des pays concernés, et qui causera le moins de remous.
L'article souligne qu'au fil des ans, la Chine a toujours cherché à respecter les faits historiques sur la base du principe du droit international, de régler les différends par des négociations et des consultations, et fait des efforts positifs avec les pays concernés. En 2002, la Chine et dix pays de l'ASEAN ont signé la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale », dont l'article 4 dispose clairement que « les engagements des parties pris en vertu des principes généralement reconnus du droit international, notamment la "Convention des Nations Unies sur le droit de la mer", imposent aux pays souverains concernés de résoudre directement par le biais de consultations et de négociations amicales et par des moyens pacifiques, leurs différends territoriaux et juridiques ». En outre, la Chine et les Philippines et d'autres pays sont parvenus, par le biais d'une série de documents bilatéraux, à un consensus sur le règlement des différends sur la mer de Chine méridionale par des négociations et des consultations, et expressément exclu la résolution des conflits par un tiers.
Le document a en outre souligné que depuis les plus de 60 ans qui ont suivi la fondation de la Chine nouvelle, la Chine a, sur la base de 12 règles fondamentales s'appuyant sur des faits historiques et le droit international avec 14 pays voisins, par le biais de consultations et de négociations bilatérales, trouvé une solution juste et raisonnable aux problèmes de frontières légués par l'histoire, délimitant environ 90% des frontières terrestres de la Chine. Dans ces pays voisins, certains sont grands, mais la plupart sont des petits pays, et jamais aucun d'entre eux n'a accusé la Chine d'agir comme « un grand qui humilie un petit » ou « un puissant qui opprime un faible ». La Chine est un fidèle défenseur du principe de l'égalité entre les nations, qu'elles soient grandes ou petites, et elle a constamment insisté sur le principe de résolution des problèmes de frontières sur la base de l'égalité souveraine, du respect mutuel et de consultations.
Enfin, le document a souligné que la Chine maintiendra toujours sa porte ouverte aux négociations pour résoudre les conflits, et que la négociation est le seul moyen de régler les différends.