La Chine appelle à préserver l'accord nucléaire iranien

La Chine a appelé samedi toutes les parties à préserver l'accord nucléaire iranien durement gagné, après que les Etats-Unis ont décidé de prolonger l'assouplissement des sanctions visant Téhéran.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lu Kang a fait cette déclaration après avoir été prié de commenter le communiqué des Etats-Unis.

La partie chinoise a également noté que la communauté internationale soutenait largement le Plan global d'action conjoint (PGAC) et reconnaissait pleinement l'application de l'accord par l'Iran, a ajouté M. Lu.

En juillet 2015, après une décennie de négociations ardues, l'Iran et six pays majeurs, à savoir la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis et l'Allemagne, sont parvenus à un accord final sur le programme nucléaire iranien controversé, aux termes duquel l'Occident a promis d'assouplir ses sanctions visant Téhéran en échange de l'arrêt des efforts de l'Iran visant à développer une arme nucléaire.

La Chine a toujours soutenu fermement le PGAC, a rappelé M. Lu, ajoutant que cet accord était non seulement une réussite multilatérale importante mais aussi un exemple de résolution des dossiers internationaux épineux par des moyens politiques et diplomatiques.

Assurer l'application de l'accord revêt une signification pratique pour maintenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient et sauvegarder le régime de non-prolifération international, ce qui correspond aux intérêts fondamentaux de toutes les parties, a-t-il estimé.

Dans le contexte actuel, la Chine espère que toutes les parties concernées consolideront leur volonté politique, traiteront les différends de manière appropriée et continueront d'appliquer, de manière complète et efficace, l'accord dans une perspective globale et à long terme, a-t-il noté.

La Chine affiche une position constante et claire qui consiste à s'opposer à ce qu'un pays impose, en fonction de sa loi nationale, des sanctions unilatérales à l'encontre d'autres pays, a-t-il souligné.