Dernière mise à jour à 08h38 le 17/09
La Chine est une vraie amie et un partenaire fiable des pays africians dans leur développement social et économique, qui offre ses riches expériences d'émergence et son aide sans condition préalable, ont observé des personnalités africaines.
Après son retour du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu les 3 et 4 septembre à Beijing, le président bissau-guinéen, José Mário Vaz, a assuré que "la Chine reste ouverte et disponible pour aider la Guinée-Bissau dans son processus de développement, en particulier dans le secteur agricole", se disant "impressionné par le modèle chinois".
S'exprimant lui aussi à son retour de Chine, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a qualifié le sommet du FCSA d'immense succès. De nombreux pays africains estiment que le pays asiatique est un partenaire sérieux qui veut les aider à atteindre des niveaux plus élevés en matière d'industrialisation, a poursuivi M. Ramaphosa.
La Tanzanie considère la Chine comme une grande amie et un partenaire important et est reconnaissante pour son soutien précieux à long terme, a déclaré le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, indiquant que le concept de coopération et les "huit initiatives majeures" proposés par la Chine étaient pleinement compatibles avec les besoins de développement de l'Afrique. La Tanzanie s'est engagée à mettre en œuvre les résultats du sommet, a-t-il affirmé.
De retour au pays après une visite d'Etat en Chine, le président ivoirien Alassane Ouattara a assuré que l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" allait "accélérer notre industrialisation, renforcer le développement de nos infrastructures et promouvoir le commerce et le transfert des technologies avec la Chine".
La décision d'annuler la dette de certains pays africains annoncée par le président chinois Xi Jinping témoigne du ferme engagement de la Chine en faveur de l'émergence et du développement du continent, a estimé Mohamed El Ghali, professeur de sciences politiques à l'Université Cadi Ayyad de Marrakech, au Maroc. La question de la dette constitue un frein majeur pour les programmes de développement de nombreux pays du continent, a-t-il fait remarquer.
La décision de la Chine d'accorder un financement important à l'Afrique au cours des trois prochaines années est "une bonne initiative qui cadre avec les préoccupations des Etats africains", a souligné Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal.
A l'en croire, il n'était pas toujours facile de trouver des financements, parce que "les Occidentaux sont confrontés à des crises et la Chine constitue un partenaire fiable qui assure l'aide de façon désintéressée". Ce sont "les principes de base" de la politique étrangère chinoise, a-t-il soutenu, de ne pas lier son aide à "tout un dispositif de conditionnalités comme le font les pays occidentaux".
Selon Héribert-Label Elisée Adjovi, expert béninois en relations internationales, au regard des huit initiatives prises par la Chine au sortir du 3e sommet du FCSA, il est évident que la communauté Chine-Afrique a de beaux jours devant elle.
"Tout au long des trois années à venir et même au-delà, la Chine et les pays africains vont développer ensemble des projets et programmes dans des domaines aussi variés que l'industrie, l'infrastructure, le commerce, l'écologie, la formation des cadres, la santé, les échanges entre peuples, la paix et la sécurité", a-t-il jugé.