Dernière mise à jour à 08h25 le 15/11
La Chine et la Nouvelle-Zélande sont convenues mercredi à Singapour de promouvoir les efforts bilatéraux pour améliorer leur accord de libre-échange (ALE), démontrant leur détermination à poursuivre l'ouverture des marchés et à préserver le libre-échange.
Les deux pays sont parvenus à ce consensus à l'occasion de la rencontre entre le Premier ministre chinois, Li Keqiang, et la Premier ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, en marge d'une série de réunion des dirigeants sur la coopération en Asie de l'Est cette semaine.
L'ALE entre la Chine et la Nouvelle-Zélande, signé en 2008, est le premier accord de ce type à avoir été signé entre la Chine et un pays développé.
"La Chine est désireuse de travailler avec la Nouvelle-Zélande pour continuer l'amélioration de l'ALE dans un esprit positif et pragmatique afin d'accroître les échanges et les investissements bilatéraux", a déclaré M. Li.
En favorisant cette mise à niveau de l'ALE, la Nouvelle-Zélande et la Chine ont envoyé un message clair au monde indiquant que ces deux pays étaient déterminés à maintenir le libre-échange et à poursuivre l'ouverture des marchés, a déclaré Jacinda Ardern.
Saluant le développement régulier des relations bilatérales, M. Li a indiqué que la coopération entre la Chine et la Nouvelle-Zélande avait toujours été à la pointe de la coopération entre la Chine et les pays développés d'Occident.
La Chine se tient prête à renforcer la compréhension mutuelle et la coopération avec la Nouvelle-Zélande afin de mieux bénéficier aux deux peuples et contribuer au développement régional, a déclaré M. Li.
Le gouvernement chinois soutient les entreprises chinoises qui veulent investir en Nouvelle-Zélande et espère que la Nouvelle-Zélande leur offrira un environnement des affaires équitable et transparent, a-t-il dit.
Il a également encouragé les entreprises de Nouvelle-Zélande à augmenter leurs investissements en Chine et à renforcer la coopération technologique avec la Chine, déclarant que la Chine poursuivrait cette coopération sur la base d'une stricte protection des droits de propriété intellectuelle.
Face à la situation politique et économique actuelle sur la scène internationale, la Chine se tient prête à travailler avec toutes les parties concernées pour soutenir une conclusion rapide des pourparlers sur le Partenariat économique régional global (RCEP), afin de préserver le multilatéralisme et le libre-échange.
Le RCEP est en cours de négociation entre les dix pays membres de l'ASEAN, auxquels s'ajoutent l'Australie, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande.
Le RCEP devrait constituer l'un des plus gros blocs commerciaux au monde, représentant 45% de la population mondiale, 40 % des échanges mondiaux et un tiers du PIB mondial.
Soulignant que la Nouvelle-Zélande accorde une grande importance à ses relations avec la Chine, Mme Ardern a indiqué que la coopération bilatérale avait porté des fruits positifs car les deux pays ont produit de nombreuses "premières fois", propices non seulement au développement des deux parties mais aussi à la prospérité régionale.
La Nouvelle-Zélande poursuivra sa politique positive à l'égard de la Chine, comprenant la coopération avec l'initiative "la Ceinture et la Route", la promotion des échanges de produits laitiers et de produits du bois et le partage de technologies et d'expériences dans des domaines tels que l'agriculture, a indiqué Mme Ardern.
La Nouvelle-Zélande souhaite renforcer la coopération et la coordination avec la Chine dans des cadres multilatéraux, et améliorer la communication sur différentes questions telles que la réforme de l'Organisation mondiale du commerce et les changements climatiques, afin de contribuer à la paix et à la prospérité de la région Asie-Pacifique.