L'initiative "la Ceinture et la Route" permet de stimuler le développement de la Serbie, selon la Première ministre serbe

L'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" (ICR) a permis de stimuler le développement des infrastructures serbes, d'aider le pays à maintenir et à créer des emplois, et d'améliorer la coopération économique bilatérale, a déclaré lundi la Première ministre de Serbie Ana Brnabic.

Au cours de la troisième conférence internationale du Dialogue stratégique de Belgrade, intitulée "La Ceinture et la Route dans les Balkans", Mme Brnabic a indiqué que les citoyens serbes pouvaient d'ores et déjà percevoir les résultats de l'ICR, qui a notamment conduit à la construction de nouvelles routes et de nouveaux ponts, à la reconstruction et à la modernisation des voies ferrées, à la mise en place de plusieurs projets énergétiques ou environnementaux, et à un renforcement de la coopération entre les entreprises serbes et chinoises.

"Nous souhaitons continuer à coopérer sur un certain nombre de projets, y compris dans le domaine de l'éducation, qui figure parmi les premières priorités du gouvernement serbe", a-t-elle déclaré, rappelant à cette occasion que le Centre culturel serbe Ivo Andric, le deuxième du genre dans le monde, avait ouvert ses portes à Beijing le 29 novembre.

"Une politique résolument tournée vers l'ouverture et la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays a permis à la Chine de devenir un grand ami et un partenaire sincère pour tous ceux qui partagent la même attitude bienveillante envers le reste du monde", a ajouté Mme Brnabic.

L'ambassadeur de Chine en Serbie, Li Manchang, a quant à lui indiqué qu'il existait un grand potentiel de coopération entre la Chine et la Serbie, par exemple en matière d'agriculture ou de construction de parcs industriels.

Le diplomate autrichien Wolfgang Petrich, qui était également présent à la conférence, à déclaré que les Balkans de l'Ouest pourraient bien être amenés à jouer un rôle décisif dans la future coopération entre la Chine et l'Union européenne (UE).

Les Balkans de l'Ouest sont en effet une zone de transit privilégiée entre l'est et l'ouest de l'Europe, et l'UE reste à ce jour le plus important partenaire économique des pays des Balkans de l'Ouest, a-t-il expliqué.