Dernière mise à jour à 16h53 le 11/07
Un enfant passe un examen médical. (Photo Pu Dongfeng / China Daily) |
Tous les résidents des zones rurales pauvres de Chine devraient avoir accès aux services de santé de base fournis par des médecins agréés d'ici la fin de l'année, a annoncé le 9 juillet la plus haute autorité de la santé du pays.
Malgré une amélioration générale, les ressources de santé sont inégalement réparties à travers la Chine, a déclaré He Jinguo, qui dirige le Bureau de lutte contre la pauvreté à la Commission nationale de la santé, lors d'une conférence de presse, soulignant que les régions pauvres étaient celles qui manquaient le plus de services de soins de santé.
À la fin de l'année dernière, les 832 comtés pauvres de Chine comptaient tous au moins un hôpital public et près de 95% de toutes les communes de ces comtés avaient au moins un médecin généraliste. Cependant, 46 municipalités n'avaient toujours pas de centre de santé et 666 centres de santé n'avaient toujours pas au moins un médecin généraliste ou un médecin en exercice, a-t-il précisé.
Selon M. He, la Commission poursuivra ses efforts pour améliorer les services de soins de santé dans les zones défavorisées par divers moyens, notamment en augmentant le financement des centres de santé villageois pour assurer leur fonctionnement et en encourageant la coopération entre les différentes zones, de manière à ce que les institutions médicales des zones défavorisées bénéficient d'un soutien technique plus important.
Ces efforts ont également aidé les habitants des zones défavorisées à sortir de la pauvreté. La Commission a ainsi travaillé avec d'autres départements pour améliorer l'accès des régions défavorisées aux services de santé et réduire leurs dépenses médicales au cours des dernières années. Environ 6,7 millions de ménages qui étaient tombés dans la pauvreté à cause de maladies en sont sorties, a-t-il souligné.
Selon Shan Xiangqian, chef du Parti de la Commission de la santé de la province d'Anhui, une enquête de la commission a récemment révélé que 168 villages de la province n'avaient pas au moins un médecin qualifié en service, ce qui constitue un obstacle majeur à la fourniture de services de santé à tous les résidents de ces régions. .
En conséquence, a-t-il annoncé, la province prendra des mesures pour résoudre le problème, notamment en sélectionnant des médecins dans les principaux hôpitaux publics, afin que les volontaires soient envoyés dans des villages sans médecins qualifiés pour devenir chefs de centres de santé de village.