La Chine appelle les Etats-Unis à cesser de s'ingérer dans ses affaires intérieures

La Chine a appelé mardi les Etats-Unis à cesser d'utiliser les questions liées au Xinjiang pour s'ingérer dans ses affaires intérieures.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang a fait ces remarques lors d'un point de presse, en réponse à une question relative aux récents commentaires du secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, sur la région autonome ouïgoure du Xinjiang, précisant que la Chine avait déposé des représentations solennelles auprès des Etats-Unis.

M. Pompeo a renouvelé vendredi sur Twitter son appel à la Chine à mettre fin aux "tactiques oppressives" au Xinjiang, qui représentent, selon lui, de graves violations des normes internationales et des lois chinoises.

M. Geng a indiqué que M. Pompeo ne faisait que répéter les mêmes histoires pour accuser la Chine, précisant que le pays s'y opposait fermement.

Les affaires du Xinjiang ont purement trait aux affaires intérieures de la Chine et ne sauraient souffrir aucune ingérence étrangère, a déclaré M. Geng, ajoutant que la Chine avait publié un livre blanc offrant une présentation complète des programmes d'enseignement et de formation professionnels.

Notant que le gouvernement du Xinjiang avait établi les centres d'enseignement et de formation professionnels conformément à la loi, dans le but de sauver les personnes tentées par les forces terroristes ou ayant rejoint ces dernières via des délits, le porte-parole a indiqué que le Xinjiang jouissait actuellement de la stabilité sociale, d'un élan de croissance positif et de l'harmonie entre tous les groupes ethniques et n'avait connu aucun incident violent ces trois dernières années.

"Nous invitons certaines personnes aux Etats-Unis à mettre de côté leurs préjugés, à abandonner leur esprit de guerre froide, à ne plus utiliser les questions liées au Xinjiang pour pointer la Chine du doigt, à cesser d'intervenir dans les affaires intérieures chinoises, ainsi qu'à oeuvrer à cimenter, et non saper, la confiance et la coopération mutuelles", a appelé M. Geng.