Le Congrès des Etats-Unis joue le vieux tour du "deux poids, deux mesures" sur la question de Hong Kong

L'adoption de la Loi 2019 sur les droits de l'Homme et la démocratie à Hong Kong par le Congrès des Etats-Unis fournit un autre exemple de la façon dont les Etats-Unis jouent avec le "deux poids, deux mesures" pour se mêler des affaires intérieures d'autres pays.

Pour certains politiciens américains, il semble y avoir une règle simple : appliquer un ensemble de normes pour les Etats-Unis, leurs alliés et les endroits où ils ont des intérêts fondamentaux, et appliquer partout ailleurs un autre ensemble de normes.

Les Etats-Unis ont un piètre bilan en matière de droits de l'Homme, mais ils ne cessent de pointer du doigt Hong Kong, qui est mieux classé en termes d'Etat de droit et de liberté.

Au cours des derniers mois à Hong Kong, des personnes qui viennent du continent, qui parlent le chinois mandarin ou qui ont une opinion différente de celle des émeutiers ont été humiliées et agressées dans les rues, sur les campus et à l'aéroport.

Les politiciens américains qui prétendent défendre les droits de l'Homme et la démocratie ont fermé les yeux sur ces vérités gênantes.

Confrontée à des émeutiers extrêmement violents en première ligne depuis plus de cinq mois, la police de Hong Kong a fait preuve d'une retenue et d'un professionnalisme que nombre de ses homologues occidentaux auraient du mal à égaler.

Encore une fois, certains politiciens américains ont ignoré ce fait et ont critiqué la police de Hong Kong pour son usage excessif de la force.

Ces politiciens américains ont également ignoré l'anxiété des habitants de Hong Kong qui n'ont pas pu se déplacer dans les transports publics sabotés par les émeutiers, la colère et l'impuissance des personnes dont les moyens de subsistance ont été touchés, et la douleur des familles dont les proches ont été blessés ou tués dans les violences de rue causées par les émeutiers.

Affirmant "se tenir aux côtés de Hong Kong", ces politiciens américains ont en fait choisi de "se tenir aux côtés des émeutiers".

C'est une vieille ruse que les États-Unis ont longtemps utilisée pour traiter avec des gens ayant des opinions différentes. Les "droits de l'Homme" et la "démocratie" ne sont que des échelles qui leur permettent de s'élever au sommet du discours public.

Derrière la façade de la recherche des droits de l'Homme et de la démocratie pour la population de Hong Kong, ils essaient en fait de contrer la Chine.

Cependant, ils ont choisi le mauvais combat. Hong Kong fait partie de la Chine. Le gouvernement chinois est déterminé à sauvegarder la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts de développement, à mettre en œuvre le principe "un pays, deux systèmes" et à s'opposer à toute ingérence étrangère dans les affaires de Hong Kong.

La tentative des politiciens américains d'utiliser la loi pour saper le statut de Hong Kong en tant que centre financier, maritime et commercial international nuira aux intérêts de tous les pays -- y compris les Etats-Unis -- à Hong Kong, et sera certainement confrontée à l'opposition unanime de la communauté internationale.

Avec le soutien du gouvernement central et de tout le peuple chinois, il ne fait aucun doute que Hong Kong mettra fin à la violence et rétablira l'ordre. Jouer "la carte de Hong Kong" ne réussira pas.