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Le gouvernement du Xinjiang dénonce les attaques de célébrités étrangères

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.01.2020 16h24

Selon un porte-parole du gouvernement régional qui s'est exprimé le 3 janvier, certaines célébrités étrangères qui ont attaqué la région autonome ouïghoure du Xinjiang dans les médias sociaux ont été aveuglées par de fausses nouvelles rédigées par quelques journalistes étrangers qui ont écouté des mensonges mal intentionnés de personnes aux motifs politiques et ont ensuite publié des articles irresponsables.

« Des Corans sont brûlés, des mosquées ont été fermées, les écoles de théologie islamiques, les madrassas, ont été interdites, les érudits religieux ont été tués un par un. Malgré tout cela, les musulmans restent silencieux », a ainsi déclaré Mesut Özil, une star du football allemande d'origine turque jouant à Arsenal, une équipe de Premier League anglaise, le 13 décembre sur les réseaux sociaux avec une image du drapeau du soi-disant « Turkestan oriental ».

Gul Abulim, porte-parole du gouvernement régional, a rappelé le 3 janvier lors d'une conférence de presse à Urumqi, la capitale régionale, que « le Xinjiang n'a jamais été appelé Turkestan oriental, et il n'y a jamais eu de soi-disant Turkestan oriental », ajoutant « Je ne sais pas si ces célébrités sont déjà allées au Xinjiang, mais elles semblent être aveuglées par de fausses nouvelles ».

Contrairement à l'accusation de démolition de mosquées, les gouvernements locaux à tous les niveaux du Xinjiang ont au contraire fait des efforts continus pour améliorer la qualité des services publics dans les mosquées, a-t-elle souligné. Ainsi, a-t-elle noté, les mosquées du Xinjiang ont désormais accès aux réseaux d'égouts, à l'électricité, aux routes pavées, au gaz naturel pour le chauffage, les télécommunications, la radiodiffusion et les signaux de télévision. Ces services ont tous été bien accueillis par les fidèles, a assuré Mme Gul.

Elle a par ailleurs dit que le gouvernement régional avait également remarqué que certaines personnes avaient récemment lancé une campagne sur les réseaux sociaux intitulée « La Chine tue les musulmans ». « Tout cela a été clairement organisé pour salir la politique du gouvernement chinois au Xinjiang », a affirmé la porte-parole.

Le New York Times a récemment publié un article alléguant que le gouvernement du Xinjiang envoyait des enfants dans des internats, les « séparait » de force de leurs parents, « remplaçait les langues ethniques par le mandarin » et leur « lavait le cerveau » par une éducation patriotique.

Il appartient entièrement aux élèves et à leurs parents de décider si quelqu'un doit ou non fréquenter un internat, a de son côté assuré Parhat Roz, porte-parole du gouvernement régional, lors de la conférence de presse. Parce que le Xinjiang est une vaste région, un nombre important d'élèves vivent à une grande distance de leurs écoles. Beaucoup d'entre eux choisissent de vivre sur le campus. Le même principe s'applique à tous les étudiants du Xinjiang, quel que soit leur groupe ethnique, a-t-il dit. « En outre, six langues sont utilisées dans l'enseignement primaire au secondaire au Xinjiang, pour des cours dans la langue nationale commune et dans les langues de leurs propres groupes ethniques », a-t-il ajouté.

Manifestement, a poursuivi M. Parhat, le New York Times a fait des remarques irresponsables au sujet de l'éducation patriotique des élèves du primaire au Xinjiang, qui est pourtant une pratique courante dans les pays du monde entier, y compris les États-Unis.

« Les écoles américaines ne dispensent-elles pas une éducation patriotique ? En fait, depuis la fin du 19e siècle, les élèves du primaire et du secondaire américains ont pour tradition d'apprendre et de réciter le serment d'allégeance. Mais l'éducation patriotique dans les écoles du Xinjiang a été déformée en un lavage de cerveau », a déclaré Parhat, concluant en disant que certains journalistes étrangers ont fabriqué des reportages mensongers sur le Xinjiang et des interviews ne reposant sur rien, créant sans discernement du contenu en violation de l'éthique de la presse.

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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