Dernière mise à jour à 10h52 le 01/05
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Le Yucheng a déclaré que la Chine s'opposait fermement à une soi-disant enquête internationale fondée sur la présomption de culpabilité concernant l'origine du COVID-19, selon un transcript publié jeudi sur le site du ministère des Affaires étrangères.
M. Le a fait ces remarques lors d'une interview exclusive accordée mardi à la chaîne américaine National Broadcasting Corporation (NBC).
"Nous sommes francs et ouverts. Nous soutenons les échanges professionnels entre les scientifiques, y compris les échanges pour passer en revue et résumer les expériences", a déclaré M. Le.
"Nous nous opposons cependant aux accusations infondées contre la Chine", a-t-il souligné, ajoutant qu'il ne fallait pas accuser la Chine à priori et mener de soi-disant enquêtes internationales juste pour fabriquer les preuves.
"Nous sommes opposés aux enquêtes de nature politique en vue de stigmatiser la Chine", a indiqué le vice-ministre.
Quant à la publication des données de COVID-19, M. Le a déclaré que ce qu'a fait la Chine peut résister à un examen minutieux et qu'"il n'y a pas besoin de dissimulation".
"Il s'agit de vraies personnes. Il est littéralement impossible de cacher quoi que ce soit", a dit le vice-ministre, "En revanche, certains pays ont déclaré par le passé que le COVID-19 n'était qu'une grippe ordinaire, et cela, en fait, est une dissimulation."
"Maintenant nous reprenons l'activité économique dans tous les domaines et nous avons levé les restrictions de voyages sur Wuhan. Comment aurions-nous pu être sûrs de le faire si le nombre de cas avait été artificiellement réduit et était faux" , a-t-il demandé.
"La Chine est une victime du COVID-19, pas une complice", a-t-il ajouté, notant qu'un virus peut aller et venir avec aucune trace et apparaître n'importe où dans le monde.
M. Le a déclaré que tenir la Chine responsable de la propagation du COVID-19, ou même exiger des réparations de la part de la Chine, est "une farce politique absurde" sans fondement juridique. "Il n'existe pas de loi internationale qui permette rendre responsable un pays simplement parce qu'il est le premier à avoir déclaré une maladie. Il n'y a pas de tel précédent dans l'histoire".
Le vice-ministre a salué le travail de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans le cadre de ses devoirs et de ses responsabilités, affirmant que sa performance "a été largement applaudie par la communauté internationale".
Il a appelé les deux pays à mettre de côté toutes les divergences et les désaccords en ce moment critique et éprouvant, et à unir leurs forces pour affronter l'ennemi commun, le virus.
Les Américains doivent se rendre compte, à la suite de la pandémie, que "le véritable ennemi des Etats-Unis est le COVID-19, et non la Chine", a déclaré M. Le, ajoutant que l'heure n'est pas à l'accusation et à la manipulation politique, mais à la solidarité et à la collaboration pour combattre le virus et surmonter les difficultés.
"Je crois qu'ensemble nous gagnerons et qu'ensemble nous ferons une grande différence pour le monde", selon M. Le.
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