Dernière mise à jour à 09h10 le 20/07
La loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale dans la région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong est "très importante" pour y restaurer la paix et la stabilité, tandis que la législation américaine sur Hong Kong risque d'aggraver la situation, a soutenu vendredi un universitaire rwandais en sciences politiques.
La loi sur la sécurité nationale pour la RAS de Hong Kong aidera la région chinoise à retrouver la paix et la stabilité, a estimé Ismael Buchanan, professeur en sciences politiques à l'université du Rwanda lors d'un entretien téléphonique avec Xinhua.
Cette loi, entrée en vigueur le 30 juin, doit permettre à Hong Kong de se concentrer sur l'amélioration du bien-être de ses habitants, selon M. Buchanan.
Les Etats-Unis devraient cesser d'interférer dans les affaires intérieures de la Chine via l'adoption de la soi-disant "loi sur l'autonomie de Hong Kong", car cette décision va faire empirer la situation à Hong Kong, selon l'universitaire.
"Le gouvernement chinois s'oppose fermement à l'adoption de cette loi par les Etats-Unis et la condamne vivement", a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères dans un communiqué paru mercredi.
La loi dénigre malicieusement la législation sur la sécurité nationale pour Hong Kong et menace d'imposer des sanctions à la Chine. Elle viole sérieusement le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales et constitue une ingérence grave dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine, ajoute le communiqué.
Washington devrait se concentrer sur ses affaires intérieures et laisser la Chine s'occuper des siennes, a estimé M. Buchanan, ajoutant que Hong Kong et d'autres parties de la Chine constituaient "un peuple" et étaient en meilleure position pour gérer leurs propres affaires intérieures.
Les relations entre les Etats-Unis et la Chine seront affectées si Washington continue d'interférer dans les affaires intérieures de la Chine, a-t-il ajouté.
"Je pense que leurs relations s'amélioreraient si le gouvernement américain cessait de provoquer la Chine", a avancé l'universitaire.