Les Etats-Unis doivent retirer leur demande éhontée de fermeture du consulat chinois ou se préparer à des représailles

La demande soudaine et unilatérale adressée par Washington à Beijing en vue de fermer le Consulat général de Chine à Houston constitue une provocation éhontée, et représente une escalade sans précédent dans les tentatives américaines de sabotage des relations bilatérales.

Condamnant la décision de Washington, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin a décrit mardi cette demande comme "scandaleuse et injustifiée". Il a déclaré que les Etats-Unis commettaient ce faisant une grave infraction au droit international, et violaient à la fois les normes fondamentales qui régissent les relations internationales et l'accord consulaire bilatéral passé entre les deux pays, sapant ainsi délibérément leurs relations.

Ce n'est pas la première fois que Washington essaie d'intimider les missions diplomatiques chinoises aux Etats-Unis. Bien avant cette nouvelle provocation politique, la partie américaine avait déjà imposé des restrictions injustifiées aux diplomates chinois, allant jusqu'à fouiller des valises diplomatiques et à saisir des documents officiels sans autorisation.

A l'inverse, la partie chinoise a toujours facilité le bon fonctionnement des missions diplomatiques américaines en Chine, conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et à la Convention de Vienne sur les relations consulaires, deux traités clé qui constituent le noyau du droit diplomatique et consulaire international.

La demande de fermeture du consulat chinois à Houston n'est de fait que la partie visible de l'iceberg que constitue la campagne anti-Chine en constante expansion menée par la Maison Blanche.

Depuis son arrivée au pouvoir, l'actuel gouvernement américain n'a cessé de se montrer de plus en plus hostile envers la Chine. Il a tenté d'endiguer le développement de la Chine dans de nombreux domaines, du commerce aux technologies 5G, et s'est ingéré de manière flagrante dans les affaires intérieures du pays sur des questions liées à Hong Kong, à Taïwan, au Xinjiang et à la mer de Chine méridionale.

Au cours des derniers mois, dans un effort désespéré pour trouver des boucs émissaires à sa gestion désastreuse de la pandémie de COVID-19, Washington s'est lancé dans une campagne éhontée de stigmatisation de la Chine.

Au cours de la visite qu'il vient d'effectuer au Royaume-Uni, le Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo - qui est de fait l'un des critiques les plus virulents de la Chine - a même appelé à une "coalition" internationale contre la Chine.

Tandis que les faucons anti-Chine mettent en scène un épisode après l'autre de leur farce anti-chinoise, la seule arme qui reste apparemment dans l'arsenal politique de Washington est de durcir sa position, au mépris de toute raison.

Le monde est aujourd'hui engagé dans deux importantes batailles : la lutte contre la pandémie prolongée de COVID-19, et une grave récession économique mondiale. Une relation stable et solide entre les deux principales économies du monde est en conséquence plus importante que jamais.

Malheureusement, en raison des efforts de sabotage anti-chinois persistants de Washington, les relations Chine-Etats-Unis sont maintenant aux prises avec le plus grand défi qu'elles aient connu depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Beijing a toujours souhaité une relation solide avec Washington, mais cela ne signifie pas que la Chine reniera ses principes ou soit prête à tout pour préserver cette relation.

Pour le moment, Washington doit avant tout revenir sur sa décision de fermer le Consulat chinois à Houston, et s'abstenir de ce genre de provocations à l'avenir. Si les extrémistes anti-chinois de Washington continuent leurs tentatives d'intimidation, ils devront se préparer à des représailles énergiques et légitimes de la part de Beijing, qui ne cherche qu'à défendre ses intérêts nationaux.