Dernière mise à jour à 09h48 le 08/09
Le 10 mars 2020, à l'hôpital Huoshenshan de Wuhan, le président chinois Xi Jinping, portant un masque, parlait par liaison vidéo avec un patient allongé sur son lit.
"Ce que vous devez faire à ce moment, c'est maintenir la confiance. Nous devons tous être confiants que nous remporterons cette bataille", a déclaré M. Xi. "Victoire pour Wuhan, victoire pour le Hubei, et victoire pour la Chine!"
M. Xi, qui est également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, était présent sur la scène critique, Wuhan, la ville chinoise la plus durement touchée par l'épidémie de COVID-19.
Huit jours après la visite de M. Xi, la ville n'a rapporté, pour la première fois, aucun nouveau cas. Le 26 avril, le nombre de patients hospitalisés atteints de COVID-19 à Wuhan a chuté à zéro.
Depuis le début de l'épidémie, la Chine, pays le plus peuplé du monde, a traversé une période extraordinaire. Plus de 80.000 Chinois ont été infectés par le virus et quelque 4.700 ont perdu la vie. Le contrôle de l'épidémie est devenu l'ultime priorité du pays.
Depuis la fête du Printemps en fin janvier, des centaines de millions d'habitants ont abandonné leurs plans de vacances. Ils sont restés chez eux durant des semaines consécutives. Des villes ont été bloquées, des entreprises fermées et les rassemblements publics annulés.
Les sessions annuelles de l'organe législatif national et de l'organe consultatif politique national du pays, événement important sur l'agenda politique du pays connu comme les "deux sessions", ont été reportées pour la première fois en raison de cette urgence de santé publique.
M. Xi a indiqué que l'épidémie était l'urgence de santé publique avec la plus rapide propagation, la plus large extension et la plus grande complexité à laquelle le pays fait face depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949.
"La vie est d'une importance capitale", a indiqué M. Xi. Il a lancé une "guerre du peuple" et s'est personnellement chargé de la réponse à l'épidémie en mobilisant les ressources nationales pour lutter contre cet "ennemi invisible".
En un peu plus d'un mois, la propagation rapide du virus a été contrôlée ; en près de deux mois, l'augmentation quotidienne des cas locaux de coronavirus a reculé à un seul chiffre ; et en relativement trois mois, une victoire décisive a été remportée dans la bataille pour défendre la province du Hubei et sa capitale Wuhan. Il s'agit d'un résultat majeur d'une importance stratégique dans la bataille contre le COVID-19 à l'échelle nationale.
Malgré plusieurs cas sporadiques rapportés au cours de ces derniers mois, le gouvernement chinois, grâce à son expérience et à ses mesures ciblées, a réussi à couper rapidement les voies de transmission.
Adoptant une perspective mondiale, la Chine était l'un des premiers pays à connaître la reprise du travail et la réouverture des écoles et des activités. Le pays mène actuellement une course contre la montre pour remporter sa bataille contre la pauvreté et réaliser la construction d'une société de moyenne aisance à tous égards.
DIRECTION PENDANT LA PÉRIODE DE CRISE
L'épidémie de COVID-19 a changé l'agenda de M. Xi. Des personnes qui connaissent son travail ont indiqué que M. Xi s'était dévoué à la direction des efforts de contrôle épidémique et avait donné des instructions tous les jours au plus fort de l'épidémie.
M. Xi a conçu une série de principes généraux pour guider la lutte contre le virus, mettant l'accent sur comment "maintenir la confiance, s'unir dans la solidarité, adopter une approche basée sur la science et prendre des mesures ciblées".
Le 7 janvier, en présidant une réunion du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, M. Xi a mis l'accent sur l'importance de traiter de manière appropriée l'épidémie -- connue à l'époque comme "épidémie de pneumonie de cause inconnue".
Le 20 janvier, M. Xi a donné des instructions importantes sur la lutte contre l'épidémie, soulignant que la vie et la santé du peuple devaient être prioritaires et des efforts résolus devaient être déployés pour empêcher la propagation du virus. Il a également appelé à la publication rapide d'informations sur l'épidémie et au renforcement de la coopération internationale.
Le 22 janvier, M. Xi a ordonné l'imposition immédiate de restrictions strictes sur la circulation des personnes et les canaux de sortie au Hubei et à Wuhan. M. Xi a indiqué qu'il a fallu un énorme courage politique pour prendre cette décision. "Mais l'heure est à la prise de mesures résolues. Sinon, il y aurait des problèmes", a-t-il noté.
Le 23 janvier, Wuhan a suspendu tout transport public urbain, ainsi que les vols et les trains vers l'extérieur. Mettre une municipalité de plus de dix millions d'habitants en confinement était inédit, mais crucial.
Depuis le 18e Congrès national du PCC organisé en 2012, M. Xi a souligné à plusieurs reprises que les cadres devaient avoir un fort sentiment de responsabilité. "Rester fidèle au Parti, rechercher le bien-être du peuple, travailler ardemment ..." Ce sont des principes constants qui doivent être maintenus dans les efforts du Parti.
M. Xi n'a pas passé une bonne nuit la vielle du Nouvel An chinois, car il assumait la lourde responsabilité de lutter contre l'épidémie.
Le jour suivant, le 25 janvier, M. Xi a convoqué une réunion du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC sur le contrôle de l'épidémie. Il a indiqué à ses six collègues du comité permanent que la situation était urgente et qu'ils devaient analyser le problème ensemble.
M. Xi a pris les devants en faisant un don pour soutenir les efforts de contrôle de l'épidémie. Il a indiqué que le principe de la détection,du signalement, de la quarantaine et du traitement précoces devait être strictement appliqué, appelant à sauver des vies par le biais du renforcement des taux d'admission et de guérison et de la réduction des taux d'infection et de mortalité.
M. Xi a émis des exigences de réponse spécifiques à des phases différentes de la bataille. Depuis le début de l'épidémie, il a présidé un grand nombre de réunions de haut niveau pour concevoir les mesures d'endiguement, dont 17 réunions du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, quatre réunions du Bureau politique du Comité central du PCC, ainsi que des réunions de la direction sur la gouvernance fondée sur le droit, les questions du cyberespace, les affaires étrangères et l'approfondissement de la réforme dans le contexte de l'épidémie.
Il a également instruit les forces armées de se joindre à la lutte et a présidé une série de symposiums, dont un avec des non membres du PCC pour écouter leurs suggestions et un autre avec des experts sur la construction d'un système de santé publique solide.
Il a convoqué de grandes téléconférences, dont l'une était la plus grande en Chine depuis 1949, regroupant 170.000 responsables à travers le pays, allant de la direction centrale aux unités au niveau de district.
M. Xi a également effectué neuf inspections à l'intérieur du pays pour orienter le contrôle de l'épidémie et le développement économique : deux à Beijing, une à Wuhan et les six autres dans les provinces du Zhejiang, du Shaanxi, du Shanxi, du Jilin et de l'Anhui, ainsi que dans la région autonome Hui du Ningxia.
Au cours des "deux sessions" organisées fin mai, M. Xi s'est joint aux conseillers politiques et aux législateurs du pays lors de quatre discussions de groupe pour planifier les mesures de contrôle de l'épidémie et de développement de l'économie.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué, lors de sa visite à Beijing, qu'il avait observé le président Xi Jinping diriger l'approche de la Chine pour mobiliser l'ensemble du gouvernement et de la société et impliquer tous les citoyens à la réponse.
Eric Li, un observateur politique, a écrit dans un article publié sur le site Internet de Foreign Policy, une revue américaine, que la décision de confiner Wuhan et le Hubei s'était avérée être une décision qui a sauvé la nation d'une catastrophe dévastatrice.
Le président namibien Hage Geingob a indiqué que M. Xi avait dirigé le peuple chinois dans une lutte efficace contre le COVID-19, ce qui a démontré sa direction excellente et a été hautement salué par les pays à travers le monde, dont les pays africains.
Dans une lettre à M. Xi, 18 PDG du Conseil mondial des PDG (Global CEO Council) ont apprécié le fait que la Chine, sous la direction dynamique de M. Xi, a rapidement contenu l'épidémie de nouveau coronavirus, a pris l'initiative de reprendre le travail et la production, et a joué un rôle positif en soutenant la lutte mondiale contre le COVID-19 tout en maintenant la stabilité économique mondiale.
FORCES INSTITUTIONNELLES MISES PLEINEMENT EN VALEUR
M. Xi a souligné qu'il était impératif de coordonner les mesures d'intervention nationales pour lutter contre l'épidémie, qualifiant la concentration des forces pour accomplir de grandes tâches d'avantage du système socialiste de la Chine.
Le soutien a été appelé à travers tout le pays. Tous sont passés à l'action après que M. Xi, en tant que noyau dirigeant du Comité central du PCC et du Parti, a émis ses ordres.
Un groupe central dirigeant la réponse épidémique a été mis en place le 25 janvier. La vice-Première ministre Sun Chunlan, membre du Bureau politique du Comité central du PCC, a dirigé un groupe central d'orientation chargé de superviser le travail sur le terrain au Hubei pendant trois mois.
"Quelles que soient les situations rencontrées et quels que soient les besoins nécessaires, le groupe peut m'appeler directement", a déclaré M. Xi, qui a donné plus de 100 instructions au groupe.
Sous la direction de M. Xi, plus de 90 millions de membres du PCC et 4,6 millions d'organisations de base du Parti se sont joints à la bataille.
"Le secrétaire général a déclaré que les intérêts du peuple passaient avant tout. En tant que membres du Parti, nous devons être sur la ligne de front", a déclaré Xia Jian, secrétaire d'une branche du Parti pour l'hôpital Zhongnan de l'Université de Wuhan.
Certains ont perdu la vie après avoir été infectés sur la ligne de front alors qu'ils s'occupaient de patients. Liu Zhiming, président de l'hôpital de Wuchang, et Li Wenliang, ophtalmologiste à l'hôpital central de Wuhan, font partie des héros décédés honorés comme martyrs, un titre donné aux citoyens qui ont courageusement sacrifié leur vie pour la nation et le peuple.
Les employés membres du Parti ont également pris l'initiative de travailler 24 heures sur 24 dans des domaines étroitement liés à la lutte contre l'épidémie, comme la construction d'hôpitaux et la production de masques.
Sur l'ordre de M. Xi, l'armée a envoyé son premier groupe de médecins à Wuhan à la veille du Nouvel An chinois. Au total, trois groupes impliquant plus de 4.000 militaires ont été dépêchés sur place. Les fournitures ont été transportées à Wuhan par de gros avions de transport.
La Chine a mobilisé les meilleurs médecins, les équipements les plus avancés et les ressources les plus indispensables pour aider à la lutte contre le virus au Hubei et à Wuhan, et toutes les dépenses de traitement on été couvertes par le gouvernement, a déclaré M. Xi lors des "deux sessions".
Robert Kuhn, un éminent spécialiste américain des études sur la Chine et président de la Fondation Kuhn, a qualifié la mobilisation de la Chine comme "sans précédent" dans l'histoire de la santé mondiale.
Dans toute la Chine, plus de 42.000 travailleurs médicaux, dont des académiciens et des experts de haut niveau, ont été envoyés au Hubei. Ils ont enduré une fatigue et un stress considérables, et ont payé un lourd tribut. Plus de 2.000 travailleurs médicaux ont été infectés et plusieurs d'entre eux sont morts dans l'exercice de leurs fonctions.
A Wuhan, 16 salles d'exposition et sites sportifs ont été transformés en hôpitaux préfabriqués. Des dizaines d'hôpitaux ont été réaffectés. Plus de 600 lieux ont été utilisés pour des sites de quarantaine. Toutes ces mesures ont permis d'ajouter environ 3.000 lits par jour, ce qui a permis d'alléger la pression sur les lits d'hôpitaux de la ville.
"L'enseignement clé de la Chine est la vitesse", a indiqué Bruce Aylward, un épidémiologiste canadien qui a conduit une équipe d'experts internationaux, organisée par l'OMS en Chine, pour une mission conjointe de neuf jours sur le COVID-19 en février.
A l'extérieur de la zone durement touchée, la production de fournitures médicales s'est renforcée et des "canaux de communication prioritaires" ont été mis en place. En un temps record, tout le matériel, allant de masques aux équipements d'assistance à la vie, a été envoyé vers la ligne de front.
Au pic de l'épidémie, le Hubei a accumulé plus de 100 machines d'oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO), soit environ un quart de l'ensemble des systèmes de survie sophistiqués du pays.
M. Xi a ordonné à tirer parti de la puissance institutionnelle du pays en matière de soutien de "jumelage". Un total de 19 régions au niveau provincial ont été "jumelées" avec seize villes et préfectures du Hubei pour les aider à contrôler l'épidémie.
M. Xi a indiqué que la science et la technologie possédaient la clé pour "finalement l'emporter sur l'épidémie". Il a exhorté l'accélération de la recherche afin de résoudre des problèmes importants tout en répondant à tous les critères de sécurité.
Les universités, les instituts de recherche et les entreprises à travers le pays ont tous participé aux travaux de développement de vaccins, de médicaments et de traitement. Un vaccin développé par des scientifiques chinois a été le premier dans le monde à entrer dans des essais cliniques de phase II, le 12 avril. Selon un bilan établi le 23 juillet, neuf entreprises en Chine avaient lancé des essais cliniques de vaccins du COVID-19. L'utilisation d'urgence de vaccins du COVID-19 a également débuté.
Dans un pays avec une population de plus de 1,4 milliard d'habitants, le peuple a agi de manière ordonnée; il a sérieusement suivi les conseils du Parti et du gouvernement, en restant chez eux durant des semaines et en maintenant une distanciation sociale.
Plus de quatre millions de travailleurs de quartier ont été mobilisés pour désinfecter régulièrement les espaces publics, contrôler les températures corporelles, enregistrer les visiteurs et mettre des gens en quarantaine si nécessaire.
Une gestion du réseau et une surveillance de quartier ont été également initiées dans certaines villes pour détecter et isoler les cas suspects, ainsi que leurs contacts étroits, le plus tôt possible. De nombreux bénévoles se sont présentés pour donner un coup de main.
"Les quartiers ont réalisé une énorme contribution à la réponse épidémique", a indiqué M. Xi à des travailleurs de quartier lors d'une activité de reboisement à Beijing. "Pour ce qui est de l'avenir, il reste encore des tâches importantes à accomplir".
L'approche de la Chine, en mobilisant véritablement tout le gouvernement et toute la société, est estimée à avoir évité des centaines de milliers de cas de COVID-19, d'après un rapport publié par la Mission conjointe OMS-Chine sur le COVID-19.
La revue médicale internationale, The Lancet, a indiqué qu'il y avait des leçons importantes à tirer de l'expérience de la Chine pour les présidents et les Premiers ministres, mettant l'accent sur le rôle des mesures de la santé publique telles que la surveillance et le dépistage exhaustif des contacts, pour retarder la propagation de l'épidémie.
Les efforts de lutte contre le COVID-19 de la Chine offrent trois expériences importantes au monde : informer le public, ralentir la transmission de la maladie, et préparer les systèmes de santé en cas de demande accrue, d'après The Economist, un magazine basé à Londres.
LE PEUPLE D'ABORD
En substance, ce que M. Xi commande est une "guerre du peuple". Dans l'ensemble, c'est une guerre menée par le peuple et pour le peuple, ce qui incarne l'objectif fondamental du PCC -- le plus grand parti politique au pouvoir au monde, de servir le peuple de tout son coeur.
Le "peuple" est le mot récurrent le plus important dans les réunions que M. Xi a présidées et dans les instructions qu'il a données.
M. Xi a insisté sur le fait de donner la priorité à la vie et à la santé du peuple et de placer ses intérêts au-dessus de tout. Il a exigé de compter grandement sur le peuple pour gagner cette guerre. Il a également déclaré que toutes les mesures de prévention et de contrôle du Comité central du PCC avaient été prises pour prévenir les infections parmi la population et sauver des vies.
La Chine a rendu le traitement du COVID-19 gratuit, tout en s'engageant à traiter tous les patients et à n'abandonner personne.
Le patient le plus âgé du COVID-19 sauvé en Chine a 108 ans.
"Nous avons sauvé des vies à tout prix. Nous n'avons jamais abandonné quel que soit l'âge ou quelle que soit la gravité de l'état d'un patient", a noté M. Xi.
Jiao Yahui, une responsable de la Commission nationale de la santé, a indiqué que les personnes âgées étaient parmi les plus difficiles à traiter et nécessitaient plus de ressources médicales que les autres.
"Mais la Chine a accordé un traitement égal à chaque patient, sans considération de son âge ou de sa richesse", a-t-elle déclaré, ajoutant que cela reflétait les vertus traditionnelles chinoises soulignées par M. Xi, qui placent le peuple au premier plan dans la gouvernance de l'Etat.
Mme Jiao a noté que la Chine enregistrait beaucoup moins de cas confirmés et de décès de COVID-19 que les principaux pays développés d'Europe et d'Amérique du Nord.
M. Xi a développé tôt dans sa vie des liens étroits avec le peuple. A l'âge de 15 ans, il est allé au village de Liangjiahe dans la province du Shaanxi et y a passé sept ans, travaillant et vivant avec des paysans sur le plateau de Loess.
Lors de sa rencontre avec la presse après le 18e Congrès national du PCC, M. Xi a déclaré : "Les aspirations du peuple à une vie meilleure sont ce pour quoi nous devons nous battre."
M. Xi a fait de la santé des gens un objectif majeur. Peu de temps après avoir été élu secrétaire général du Comité central du PCC en 2012, il s'est rendu dans une clinique de village pour s'informer sur le nouveau système médical coopératif rural.
Il a souligné à maintes reprises que sans une bonne santé pour tous, il n'y aurait pas de société de moyenne aisance à tous égards.
Le 10 février, lorsque le nombre cumulé de cas confirmés de COVID-19 à Beijing a atteint 342, M. Xi a mis un masque et a visité un quartier résidentiel, un hôpital et un centre de prévention et de contrôle des maladies d'un arrondissement. Il a tendu son poignet pour faire vérifier sa température corporelle en entrant dans chaque lieu.
M. Xi s'est entretenu avec des résidents dans la rue, leur posant des questions sur le prix des légumes.
"Ne nous serrons pas la main en ce moment inhabituel", a-t-il indiqué. "Nous devons avoir confiance dans notre capacité à maîtriser l'épidémie."
"Nous pouvons certainement la vaincre", ont répondu les habitants.
Un mois plus tard, M. Xi s'est rendu à nouveau dans un quartier résidentiel à Wuhan. A ce moment-là, le nombre de nouveaux cas quotidiens confirmés sur la partie continentale était tombé à 24, mais Wuhan comptait toujours 14.514 patients de COVID-19. La tâche d'endiguement restait ardue.
En se promenant entre les immeubles, M. Xi a levé ses yeux et a salué les habitants en confinement, ces derniers sortaient leur tête de leurs fenêtres et de leurs balcons pour le saluer.
"Continuez ! Persévérez encore un temps ! " a indiqué M. Xi.
Lors d'un symposium à Wuhan, M. Xi a demandé aux responsables de fournir davantage de poissons frais, un aliment préféré des habitants de Wuhan.
Andrey Ostrovsky, directeur adjoint de l'Institut des études en Extrême-Orient de l'Académie des sciences de la Russie, a déclaré que l'inspection de M. Xi à Wuhan témoignait clairement du principe du Parti de donner la priorité à la vie et à la santé du peuple.
M. Xi se soucie profondément du personnel médical. Il a exigé que des efforts maximums soient faits pour réduire les pertes en vies humaines et a demandé aux cadres de soulager le stress des travailleurs médicaux, de pourvoir à leurs besoins essentiels et de leur donner suffisamment de repos et d'encouragement.
A l'hôpital Huoshenshan, M. Xi s'est entretenu avec des médecins en combinaison de protection par liaison vidéo. "Je ne peux pas voir vos visages en entier car vous portez tous des combinaisons de protection et des masques. Mais dans mon cœur, vous êtes les personnes les plus aimées", a-t-il déclaré.
Chen Jing, infirmière en chef de l'unité de soins intensifs de l'hôpital, a déclaré qu'elle avait été touchée par la visite de M. Xi et qu'elle se sentait plus forte que jamais grâce aux dirigeants et au peuple qui soutiennent fermement les travailleurs médicaux.
A l'occasion de la Journée internationale du travail, M. Xi a écrit au personnel d'une grande entreprise privée du centre de la Chine. Il a fait l'éloge d'un large éventail de travailleurs allant de travailleurs sanitaires aux livreurs, en passant par les travailleurs produisant des fournitures anti-épidémiques. Leur travail acharné et leurs contributions ont créé une force considérable pour l'emporter sur l'épidémie, a indiqué M. Xi.
Lors de la Journée internationale des infirmiers, M. Xi a applaudi les infirmiers qui ont bravé le danger pour sauver des vies pendant la guerre contre le COVID-19. Lors de la Journée des médecins en Chine, M. Xi a de nouveau salué les travailleurs médicaux qui se sont battus avec ténacité contre le virus sur la ligne de front.
M. Xi se souciait de la sécurité des ressortissants chinois à l'étranger et a demandé aux ambassades, aux consulats, aux associations chinoises à l'étranger et aux syndicats étudiants de renforcer leur aide. Le gouvernement a organisé des vols pour rapatrier des étudiants chinois, et d'autres personnes en besoin venant d'Iran, d'Italie, du Royaume-Uni et d'autres pays.
Les cadres doivent assumer leurs responsabilités pour le peuple, a noté M. Xi. Ceux qui désobéissent aux ordres, qui sont égoïstes, qui ne prennent pas leurs responsabilités ou qui ont une conduite indésirable, seront punis. Dans les cas graves, les superviseurs des auteurs d'infractions seront également tenus responsables, a ajouté M. Xi.
Le 4 avril, M. Xi a dirigé les 1,4 milliard d'habitants du pays à observer trois minutes de silence pour les vies perdues à cause du coronavirus. Les "deux sessions" de cette année ont également débuté avec le deuil des personnes décédées, démontrant une fois de plus l'esprit du "peuple d'abord".
BATAILLE MONDIALE
Le virus ne respecte aucune frontière. D'un bateau de croisière de luxe s'amarrant au Japon à une station de ski dans les Alpes françaises, de l'ancienne ville de Casablanca au centre-ville de Manhattan et à la forêt amazonienne, la pandémie s'est propagée dans le monde entier.
Selon le bilan établi le 6 septembre, le nombre de cas de COVID-19 dans le monde avait dépassé les 26 millions dans plus de 210 pays et régions, faisant près de 870.000 morts, selon le décompte de l'OMS.
M. Xi a déclaré que la sécurité de la santé publique était un défi commun pour l'humanité, qui nécessitait des efforts conjoints de tous les pays.
Cela va dans l'esprit de construire une communauté de destin pour l'humanité, une vision avancée par M. Xi en 2013. Au cours des sept dernières années, M. Xi a fait la promotion de cette vision sur la scène internationale. Dans le cadre de la lutte mondiale contre le virus, l'importance de cette vision a été clairement exposée à tous.
Le 7 janvier, des scientifiques chinois ont isolé la première souche du nouveau coronavirus. Le 12 janvier, l'OMS a reconnu avoir reçu la séquence complète du génome du coronavirus en provenance de la Chine.
M. Tedros a indiqué que la Chine avait identifié l'agent pathogène en un temps record et qu'elle avait partagé la séquence génétique avec l'OMS et d'autres pays. Cela a donné un temps précieux à d'autres régions du monde pour préparer leur réponse.
La Chine a également informé les Etats-Unis de l'épidémie au début du mois de janvier. Un chercheur de virus américain est venu en Chine fin janvier pour aider à lutter contre l'épidémie.
Lorsque la Chine souffrait lourdement de l'épidémie de COVID-19, les dirigeants de plus de 170 pays et de 50 organisations internationales et régionales ont exprimé leur soutien. Au total, 77 pays et douze organisations internationales ont fourni une assistance.
La Chine a combattu le virus de manière ouverte et transparente alors que des conférences de presse ont été organisées quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour, à partir du 26 janvier.
Dans le contexte de l'épidémie, M. Xi a rencontré à Beijing M. Tedros, le Premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen, le président mongol Khaltmaa Battulga et le président pakistanais Arif Alvi. Par liaison vidéo, M. Xi a rencontré le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
M. Xi a écrit à M. Tedros et à Bill Gates et a échangé des lettres avec le président argentin Alberto Fernandez, le président péruvien Martin Vizcarra, le Premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen et le Premier ministre mongol Ukhnaa Khurelsukh.
M. Xi a échangé des messages verbaux avec Kim Jong Un, président du Parti des travailleurs de Corée et président de la Commission des affaires d'Etat de la République populaire démocratique de Corée. M. Xi a envoyé un message verbal au président pakistanais Arif Alvi et a échangé des messages avec Bounnhang Vorachith, secrétaire général du Comité central du Parti révolutionnaire populaire laotien et président du Laos.
M. Xi a également envoyé une lettre de félicitations à la neuvième réunion ministérielle du Forum de coopération Chine-Etats arabes, exhortant à faire progresser la coopération dans divers domaines, y compris la réponse à la pandémie.
Depuis le début de l'épidémie de COVID-19, M. Xi a mené une "diplomatie téléphonique" sans précédent, ayant réalisé plus de 60 conversations téléphoniques avec plus de 50 dirigeants étrangers.
Il s'agit notamment de ceux des pays occidentaux tels que le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président français Emmanuel Macron ; ceux des pays à marché émergent -- le président russe Vladimir Poutine et le président sud-africain Cyril Ramaphosa ; et ceux des pays en voie de développement comme le Premier ministre pakistanais Imran Khan, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed Ali et le président cubain Miguel Diaz-Canel.
Lors des entretiens, M. Xi a déclaré que cette urgence de santé publique mondiale a mis en oeuvre le besoin urgent de construire une communauté de destin pour l'humanité. Ce n'est qu'en travaillant ensemble que les pays du monde entier peuvent surmonter la pandémie, a-t-il affirmé.
A mesure que le virus se propageait, certains pays et régions ont été particulièrement touchés. M. Xi a envoyé des messages à leurs dirigeants, exprimant sa sympathie.
"L'unité, c'est la force". "Construire une communauté de santé pour tous." Ce sont les messages de M. Xi au monde.
Fin mars, lors d'un sommet extraordinaire du G20 organisé par liaison vidéo, M. Xi a appelé à mener résolument une guerre mondiale contre l'épidémie de COVID-19, à élaborer une réponse collective pour le contrôle et le traitement au niveau international, à soutenir les organisations internationales et à renforcer la coordination des politiques macroéconomiques internationales pour prévenir une récession.
M. Kuhn, universitaire américain, a déclaré que les propositions de M. Xi, pour permettre à l'humanité dans son ensemble de remporter la bataille contre cette maladie infectieuse majeure, donnaient un sens à la vision d'une communauté internationale de destin.
Le COVID-19 est devenu le pire incident de santé publique mondial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En mai, lors de l'ouverture de l'Assemblée mondiale de la Santé, qui s'est tenue par liaison vidéo, M. Xi a témoigné de son deuil pour chaque vie perdue à cause du COVID-19 et a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées. Il a annoncé les cinq mesures prises par la Chine pour soutenir la lutte mondiale contre le COVID-19.
M. Xi a déclaré que la Chine ferait de son vaccin COVID-19 un bien public mondial lorsqu'il sera disponible, contribuant à l'accessibilité et à l'abordabilité des vaccins dans les pays en voie de développement.
En juin, M. Xi a présidé un sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité dans la lutte contre le COVID-19 par vidéoconférence et a appelé à rester déterminé à lutter ensemble contre le COVID-19, à renforcer la coopération Chine-Afrique, à maintenir le multilatéralisme et à faire avancer l'amitié sino-africaine.
"Nous nous opposons à la politisation et à la stigmatisation du COVID-19, et nous nous opposons à la discrimination raciale et aux préjugés idéologiques. Nous sommes fermes pour l'équité et la justice dans le monde", a affirmé M. Xi.
Qu'il s'agisse de maîtriser le virus ou de parvenir à une reprise économique, le monde ne peut réussir sans solidarité, coopération et multilatéralisme, a déclaré M. Xi dans un message envoyé à une vidéoconférence de haut niveau sur la coopération internationale dans le cadre de "la Ceinture et la Route".
La bonne approche pour faire face aux crises mondiales et réaliser un développement à long terme passe par une plus grande connectivité, une plus grande ouverture et une plus grande inclusion. C'est là que la coopération internationale de "la Ceinture et la Route" peut faire une grande différence, a-t-il expliqué.
Au début de l'épidémie, la Chine a aidé des pays comme les Etats-Unis et le Japon à évacuer leurs ressortissants de Wuhan. Alors que la pandémie se propageait, la Chine a fait don de fonds à l'OMS pour un montant total de 50 millions de dollars et a envoyé 33 équipes d'experts médicaux dans 31 pays de la période de fin février à fin août.
Le gouvernement chinois a envoyé des fournitures médicales indispensables à plus de 150 pays et organisations internationales et a facilité les achats étrangers en Chine. Les organisations non gouvernementales et les entreprises ont également donné un coup de main.
Hassan Ahmadian, professeur adjoint des études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à l'Université de Téhéran, a déclaré que les dons et l'échange d'expertise de la Chine avec les pays touchés, dont l'Iran, se distinguaient non seulement comme un geste humanitaire, mais aussi comme un comportement responsable de la part d'un grand pays.
La Chine a partagé des documents techniques sur les protocoles de traitement et les stratégies de contrôle avec 180 pays et plus de dix organisations internationales et régionales. A partir du mois de mars, des experts chinois ont tenu des vidéoconférences presque quotidiennes avec leurs homologues étrangers. L'utilisation pionnière par la Chine d'hôpitaux préfabriqués a également été adoptée dans le monde entier, y compris dans l'emblématique Central Park de New York.
M. Xi a eu quatre appels téléphoniques avec M. Poutine en aussi peu de mois. M. Poutine a déclaré qu'en fournissant une assistance en temps opportun à d'autres pays touchés par le COVID-19, la Chine a donné l'exemple à la communauté internationale et a réagi, haut et fort, à la provocation et à la stigmatisation de certains pays. M. Poutine a également promis que la Russie se tiendrait fermement aux côtés de la Chine.
SURMONTER LES EPREUVES ET LES TRIBULATIONS
M. Xi a indiqué que le renouveau national n'arriverait pas facilement et qu'il fallait mener de grandes luttes pour réaliser ce grand rêve.
L'épidémie a apporté de sérieux défis au plus grand pays en voie de développement au monde, mais elle a aussi révélé l'importance de suivre sa propre voie et d'adhérer à la réforme et à l'ouverture.
Au début, il y avait des pénuries de matériels médicaux, alors que les maillons faibles en matière de protection hospitalière ont conduit à des infections au sein des membres du personnel médical. Des pratiques du bureaucratisme et du formalisme ont été exposées aux niveaux locaux.
En considérant la lutte contre le coronavirus comme la tâche la plus urgente, M. Xi a insisté sur l'édification institutionnelle avec un impact à long terme.
L'année dernière, la quatrième session plénière du 19e Comité central du PCC a adopté une décision sur l'édification institutionnelle. M. Xi a souligné que la Chine devait utiliser la force de ses institutions pour faire face aux risques et aux défis.
"L'épidémie était une grande épreuve pour le système et la capacité de gouvernance de la Chine", a indiqué franchement M. Xi. "Nous devons apprendre de l'expérience et en tirer les leçons".
Selon lui, les défauts exposés ont révélé le besoin d'améliorer le système national de gestion des urgences et de renforcer la capacité du pays à traiter les tâches urgentes et difficiles.
En février, M. Xi a exhorté à déployer des efforts pour renforcer la législation sur la santé publique, à réformer le système de prévention et de contrôle des maladies, et à améliorer les services de la santé publique, lorsqu'il présidait une réunion de la Commission centrale pour l'approfondissement global de la réforme.
Deux mois plus tard, lors de la réunion de la commission, des documents sur l'approvisionnement en fournitures d'urgence de la santé publique et la surveillance du fonds d'assurance-maladie ont été adoptés.
Durant les "deux sessions", lorsqu'il prenait part aux délibérations avec les législateurs du Hubei, M. Xi a mis l'accent sur le renforcement du réseau de protection de la santé publique.
Plusieurs priorités ont été soulignées : la réforme du système de prévention et de contrôle des maladies, le renforcement de la surveillance épidémique, l'avertissement précoce et la capacité de réponse d'urgence, le développement du système de traitement pour les épidémies majeures, l'amélioration des lois et règlements sur les urgences de la santé publique, ainsi que le lancement des campagnes patriotiques sur la santé publique.
La pandémie de COVID-19 donne un coup dur à l'économie mondiale. Plus de quatre personnes sur cinq sur une main-d'oeuvre mondiale de 3,3 milliards de travailleurs ont été touchées par la fermeture totale ou partielle de leurs lieux de travail, selon un rapport publié début avril par l'Organisation internationale du Travail.
Lors d'un symposium sur le travail social et économique, M. Xi a indiqué que la pandémie accélérerait les changements profonds jamais vus au monde depuis un siècle.
L'économie chinoise a diminué de 6,8% au premier trimestre. Le jour où les statistiques ont été publiées, M. Xi a présidé une réunion de la direction lors de laquelle il a été indiqué que le premier trimestre de 2020 était "extrêmement inhabituel". L'apparition soudaine du COVID-19 a eu un impact sans précédent sur le développement économique et social de la Chine.
Face à l'impact sur l'économie, M. Xi a indiqué : "Nous devons rester confiants et nous ne devons pas nous laisser intimider par les problèmes et les difficultés".
"J'ai affirmé à maintes reprises que la Chine est un grand pays avec une énorme résilience, un important potentiel et une grande flexibilité dans son développement", a-t-il ajouté.
Il a noté lors des "deux sessions" que la Chine n'a fixé aucun objectif spécifique pour la croissance économique de cette année, car l'apparition soudaine de l'épidémie de COVID-19 a compliqué le déroulement de la dernière année du 13e plan quinquennal.
Il a mis l'accent sur l'importance de maintenir une performance économique stable et solide à long terme et de concevoir une série de mesures stratégiques telles que la création d'un nouveau modèle de développement dans le cadre duquel les marchés chinois et étranger se stimulent mutuellement, tandis que le marché chinois reste le pilier.
Depuis début février, M. Xi a donné des instructions sur la stabilisation de l'économie.
De mars à août, il a visité des villages, des familles rurales et des entreprises, dans le cadre des tournées d'inspection afin de coordonner le contrôle épidémique régulier et le développement économique et social.
Dans la province du Zhejiang, M. Xi s'est entretenu avec des ouvriers à côté d'une chaîne d'assemblage, leur demandant s'ils avaient rencontré des problèmes à leur retour au travail, et surtout s'ils avaient reçu leurs salaires. Il a également demandé si les prix des produits de première nécessité et les revenus des agriculteurs étaient restés stables.
Dans la province du Shaanxi, il a encouragé les entreprises à surmonter l'impact négatif du COVID-19 et à activement élargir les marchés. Dans le village de Jinmi, M. Xi a fait l'éloge de l'industrie locale de la culture de champignons noirs. Après que la vidéo est devenue virale en ligne, 20 millions de personnes ont acheté plus de 20 tonnes de champignons noirs sur des sites de commerce électronique.
Dans la province du Shanxi, M. Xi a appelé les entreprises à rattraper le temps perdu tout en appliquant des mesures de sécurité appropriées.
Dans la région autonome Hui du Ningxia, il a indiqué qu'aucun groupe d'ethnie minoritaire ne doit être laissé en arrière dans la construction d'une société de moyenne aisance à tous égards. Il a également exhorté à déployer des efforts pour maintenir les mesures de contrôle épidémique tout en accélérant le retour à la normale de la vie quotidienne du peuple.
Dans la province du Jilin, M. Xi s'est intéressé notamment à la question de l'emploi des diplômés universitaires et des ouvriers migrants, et a ordonné aux comités du Parti et aux gouvernements de tous les échelons de créer activement des conditions favorables pour aider les diplômés universitaires à trouver un emploi.
L'économie chinoise s'est redressée au deuxième trimestre de 2020, en progressant de 3,2% en glissement annuel. Les indicateurs majeurs ont renoué avec la croissance, la performance économique s'est régulièrement rétablie et les attentes du marché étaient en général positives.
Les investissements directs étrangers effectivement utilisés sur la partie continentale de la Chine ont également augmenté de 8,4% sur un an au deuxième trimestre, reflétant une confiance grandissante des investisseurs étrangers sur le marché chinois.
A la mi-avril, plus de 99% des entreprises industrielles majeures en Chine, dont des entreprises étrangères et leurs fournisseurs locaux tels que Apple, Tesla et Volkswagen, ont rouvert.
Dans sa lettre en réponse aux représentants des membres du Conseil mondial des PDG en juillet, M. Xi a indiqué que ces PDG avaient fait le bon choix en restant enracinés en Chine.
Six jours plus tard, lors d'un symposium avec des entrepreneurs, M. Xi a déclaré : "Nous devons restaurer la confiance, surmonter les défis, travailler avec ardeur pour récupérer les pertes causées par le COVID-19, et nous efforcer de réaliser un bon développement économique pour l'ensemble de l'année".
Le printemps et l'été de l'année 2020 représentent un chapitre inhabituel dans le parcours de la nation chinoise vers son renouveau.
Sous la direction de M. Xi, le peuple chinois est uni pour contenir l'épidémie de COVID-19. Grâce à l'application des mesures de contrôle épidémique, la Chine a sécurisé une bonne récolte de céréales d'été, surmonté les inondations et réalisé de solides progrès dans l'élimination de la pauvreté. Dans le même temps, la Chine, en tant que pays majeur et responsable, s'engage activement dans la promotion de la coopération mondiale contre la pandémie. Durant ce processus, le système socialiste chinois a montré ses forces.
Durant cette année particulière, M. Xi a assuré une grande responsabilité, respecté fermement son engagement envers le peuple et travaillé avec ardeur pour éradiquer la pauvreté et bâtir une société de moyenne aisance à tous égards.
"La nation chinoise a subi de nombreuses difficultés dans son histoire, mais elle n'a jamais été battue. Au contraire, elle est devenue toujours plus forte à travers les épreuves et les tribulations", a souligné M. Xi.