L'OIF peut compléter les travaux de l'ONU, selon un diplomate chinois

Une interaction accrue entre le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) apportera une valeur ajoutée au renforcement du multilatéralisme, à la sauvegarde de la paix mondiale et à la promotion du développement commun, a déclaré mardi un diplomate chinois.

Plusieurs membres de l'OIF sont à l'ordre du jour du Conseil de sécurité, notamment le Mali, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et Haïti. Grâce à ses avantages uniques, l'OIF peut compléter les travaux des Nations Unies et du Conseil de sécurité et favoriser la synergie en aidant ces pays à parvenir à une paix et une stabilité durables, a déclaré Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies.

La Chine se félicite de l'engagement accru de l'OIF dans la médiation, la promotion du dialogue, la facilitation de la confiance mutuelle et le règlement pacifique des différends. Le principe de l'égalité souveraine et de l'appropriation nationale doit être respecté dans ce processus, a-t-il indiqué lors d'un débat du Conseil de sécurité sur le rôle de l'OIF dans le cadre de la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales.

La Chine attend un engagement accru de l'OIF dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et souhaite qu'elle aide les Casques bleus à renforcer leurs capacités, notamment par le biais de formations linguistiques et d'autres formes de soutien technique, a-t-il affirmé.

La Chine encourage les membres de l'OIF à se soutenir mutuellement et à renforcer la coopération Nord-Sud, notamment en aidant les membres en développement à développer leurs économies, à multiplier les opportunités d'emploi, à éradiquer la pauvreté et à améliorer efficacement le niveau de vie des populations, afin de promouvoir conjointement les Objectifs de développement durable.