Dernière mise à jour à 08h53 le 11/01
La coopération sino-africaine dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), qui a surmonté l'impact de la pandémie de COVID-19 et des ingérences extérieures, couvre la majorité des pays d'Afrique et est promise à un avenir meilleur, a déclaré le conseiller d'Etat chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi.
M. Wang, qui a conclu samedi sa tournée dans cinq pays africains, à savoir le Nigeria, la République démocratique du Congo (RDC), le Botswana, la Tanzanie et les Seychelles, a tenu ces propos dans une interview accordée au Quotidien du peuple.
Le développement socio-économique des pays africains a surmonté diverses épreuves et maintenu une stabilité globale, ce qui prouve sa résilience et sa vitalité, a-t-il souligné.
Par ailleurs, alors qu'ils sont confrontés à des problèmes structurels plus marqués dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les pays africains sont impatients d'accélérer leur transformation économique et de renforcer leur coopération avec la Chine dans le cadre de l'ICR, a fait remarquer M. Wang.
Il a indiqué qu'au cours de sa tournée, la RDC et le Botswana avaient chacun signé un protocole d'accord avec la Chine sur la construction conjointe de la Ceinture et la Route, devenant ainsi les 45e et 46e pays africains partenaires à participer à la coopération dans le cadre de l'ICR.
La Chine est disposée à faire des efforts conjoints avec l'Afrique pour renforcer l'alignement stratégique et établir des consensus sur la coopération, en accord avec les attentes des pays africains, ainsi que pour promouvoir la construction conjointe sino-africaine de la Ceinture et la Route, a ajouté le ministre chinois.
Premièrement, la Chine contribuera à promouvoir la connectivité en Afrique, en mettant notamment l'accent sur la construction d'infrastructures, a déclaré M. Wang.
La Chine continuera à participer activement à la construction d'infrastructures en Afrique dans des domaines tels que les transports, l'énergie et les communications, insufflant ainsi un nouvel élan au développement économique de l'Afrique, a-t-il affirmé.
Deuxièmement, la Chine soutiendra la construction de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), et s'efforcera de développer un grand marché commun entre la Chine et l'Afrique, a indiqué M. Wang.
La Chine est prête à profiter de la mise en oeuvre de son nouveau paradigme de développement et du lancement de la ZLECA pour importer davantage de produits africains de qualité, renforcer la connectivité entre les chaînes d'approvisionnement et de production des deux parties, pousser les marchés chinois et africains à se renforcer mutuellement, et cultiver conjointement un marché commun sino-africain, qui représente une population de 2,7 milliards de personnes, a-t-il affirmé.
Troisièmement, la Chine optimisera la répartition de ses investissements dans le domaine de la construction des capacités afin de contribuer à accélérer l'industrialisation de l'Afrique, a ajouté le ministre chinois.
Selon lui, la Chine est prête à encourager les entreprises chinoises à accroître leurs investissements en Afrique, à explorer activement de nouvelles coopérations dans les parcs industriels, les zones économiques spéciales et les ceintures de développement régionales, et à améliorer l'agrégation et la valeur ajoutée des chaînes de production industrielle africaines.
Quatrièmement, la Chine renforcera sa coopération dans le domaine de l'innovation scientifique et technologique afin d'aider le développement africain à faire un grand bond en avant, a-t-il déclaré.
Soulignant que l'économie numérique était essentielle pour l'avenir de l'humanité, et constituait en outre un domaine de développement auquel les pays africains attachent beaucoup d'importance, M. Wang a indiqué que la Chine était prête à partager ses technologies et son expérience en matière d'économie numérique avec l'Afrique, et à aider les pays africains à se mettre à niveau pour la quatrième révolution industrielle.
La Chine est également prête à travailler de concert avec l'Afrique pour construire conjointement une économie verte, et pour poursuivre un développement à faible émission de carbone qui soit à la fois écologique, circulaire et durable, a-t-il ajouté.