Dernière mise à jour à 08h22 le 08/04
Les autorités judiciaires de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) ont révélé des crimes commis par Shirzat Bawudun, un ancien responsable du gouvernement qui avait conspiré avec une organisation terroriste et mené des activités séparatistes sous couvert de son identité en tant que responsable.
Shirzat Bawudun, né en 1966 dans le district de Luopu, préfecture de Hotan, était l'ancien directeur du bureau de la sécurité publique du district de Moyu de Hotan et l'ancien directeur du département régional de la justice du Xinjiang, a déclaré Wang Langtao, vice-président du tribunal populaire supérieur du Xinjiang, lors d'une conférence de presse tenue mardi.
Le tribunal a jugé que Shirzat Bawudun avait collaboré avec le "Mouvement islamique du Turkestan oriental" (ETIM), un groupe terroriste répertorié sur la liste des Nations unies, offert de l'aide aux séparatistes et aux extrémistes religieux, et collaboré avec des forces séparatistes d'outre-mer.
En mai 2003, en tant que directeur du bureau de la sécurité publique de Moyu, il a rencontré Tahir Abbas, un membre clé de l'ETIM, qui était revenu de l'étranger à Moyu, conspirant pour "l'indépendance nationale". Shirzat Bawudun a également promis lors de cette rencontre qu'il ferait de son mieux pour offrir son aide.
Shirzat Bawudun a également incité d'autres gens à rejoindre l'ETIM et a fourni 1,2 million de yuans (environ 183.230 dollars) et des biens obtenus de sa corruption à l'ETIM. Il a également mené des activités religieuses illégales à l'occasion du mariage de sa fille. Il a accepté des pots-de-vin pour un total de 11,12 millions de yuans.
Shirzat Bawudun a été condamné pour avoir "divisé l'Etat".
Il a également commis des crimes tels que le passage à l'ennemi, la fourniture illégale d'informations aux forces étrangères, la participation à un groupe terroriste et l'aide aux activités terroristes. Il a également utilisé l'extrémisme pour saper l'application de la loi, rassemblé des foules pour perturber l'ordre social, accepté des pots-de-vin et abusé de son pouvoir, selon le tribunal.
Shirzat Bawudun a été condamné à mort avec un sursis de deux ans, privé de ses droits politiques à vie, et dépouillé de tous ses biens personnels.
Il a plaidé coupable et n'a pas fait appel.