Pourquoi les citoyens ordinaires du Xinjiang ne bénéficieraient pas de droits que même les prisonniers français ont ?

Lors de la conférence de presse régulière du ministère des Affaires étrangères du 1er avril, un journaliste a posé une question et a déclaré : « Le journal français Le Monde et d'autres médias ont rapporté la pratique consistant à organiser un "travail rémunéré" pour les détenus dans une prison du département du Bas-Rhin, dans l'est de la France, saluant en termes élogieux la pratique de la prison consistant à aider les prisonniers à améliorer leur capacité de réemploi. Cela me rappelle que le gouvernement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine a été attaqué et discrédité par les médias occidentaux pour avoir favorisé l'emploi. Quel est votre commentaire à ce sujet ? ».

Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a répondu: « En plus de la prison que vous avez mentionnée, six autres prisons en France ont mis en place des partenariats professionnels externes pour offrir une formation professionnelle et des possibilités de travail rémunéré aux détenus. Ils l'appellent le "guichet unique" de soutien au travail à l'intérieur et à l'extérieur de la prison. En février de cette année, les ministères français de la Justice et du Travail ont également annoncé que d'ici 2022, le mode d'"aide au travail" pour les détenus sera promu dans l'ensemble du système pénitentiaire français ».

« Cependant, pourquoi les prisonniers français peuvent-ils jouir du droit d'améliorer leur capacité de réemploi et de mener une vie heureuse grâce à un travail rémunéré, alors que les travailleurs ordinaires et normaux de tous les groupes ethniques du Xinjiang ne pourraient pas jouir du droit de choisir leur propre travail, d'obtenir un emploi égal et de se créer une vie meilleure grâce à leur propre travail ? Pourquoi ne pas permettre aux citoyens ordinaires du Xinjiang de bénéficier de droits que même les prisonniers français peuvent avoir ? Pourquoi les mesures prises par la région autonome ouïghoure du Xinjiang pour favoriser l'emploi et éradiquer la pauvreté sont-elles qualifiées de "travail forcé" ? », a demandé Hua Chunying.

Selon la porte-parole, la Chine a expliqué à plusieurs reprises la vérité avec des faits. La sécurité du travail et de l'emploi au Xinjiang et sa pratique sont conformes à la Constitution et aux lois chinoises, aux normes internationales du travail et des droits de l'homme et au fort désir de la population de tous les groupes ethniques du Xinjiang de vivre une vie meilleure. Toute cela peut résister à l'épreuve et est soutenu par les gens de tous les groupes ethniques du Xinjiang. Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse. Il est à espérer que certains pays occidentaux abandonneront leur approche deux poids deux mesures, respecteront les droits des personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang à survivre et se développer, et respecteront les efforts considérables du gouvernement chinois pour promouvoir l'emploi et améliorer le niveau de vie de la population de tous les groupes ethniques du Xinjiang.

Il convient aussi de mentionner qu'après que Hua Chunying a répondu à cette question, un journaliste de la BBC a ajouté que la réponse de la porte-parole signifie que les apprenants des centres d'éducation et de formation du Xinjiang et les prisonniers français peuvent être comparés. À cet égard, a déclaré Hua Chunying, « c'est une idée constante de la BBC. Les apprenants des centres d'éducation et de formation du Xinjiang sont-ils des prisonniers ? Ce que je veux dire, c'est pourquoi les citoyens ordinaires de tous les groupes ethniques du Xinjiang ne pourraient-ils pas bénéficier de droits que même les prisonniers en France peuvent avoir ? », a-t-elle demandé en réponse, soulignant que sur la base de cette comparaison, chacun peut constater qu'en Occident, certains pays et certaines personnes ont une position deux poids, deux mesures et des préjugés idéologiques profondément enracinés et très forts.