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Tous les chemins mènent à de meilleurs droits de l'homme

le Quotidien du Peuple en ligne | 26.03.2021 11h01

Un mythe persiste depuis longtemps, celui qu'il existe une meilleure façon de protéger et de promouvoir les droits de l'homme, et que c'est la voie de l'Occident. Ce n'est tout simplement pas la vérité.

A pays différents, des histoires, des cultures et des conditions nationales différentes. Il est donc naturel pour eux d'adopter des approches qui ne sont pas les mêmes et de fixer diverses priorités dans leur quête d'une vie sûre, libre et heureuse pour leurs concitoyens.

Prenons l'exemple de la Chine. Alors que des centaines de millions de personnes étaient aux prises avec la pauvreté et la famine lorsque la République populaire de Chine a été fondée, la tâche la plus urgente était de faire croître l'économie et de faire en sorte que la population chinoise ait suffisamment accès aux produits essentiels tels que l'eau, la nourriture et les vêtements.

Le fermier Qin Yongling montre des œufs dans un élevage de poulets dans le village de Renyuan du canton de Jinji, dans le comté de Wuxuan de la région autonome Zhuang du Guangxi (sud de la Chine), le 18 juin 2020. (Cao Yiming / Xinhua)

Au fur et à mesure que le pays se développe, la Chine est mieux placée pour répondre au désir de sa population pour une vie meilleure, en offrant une éducation et des soins de santé de qualité, des emplois mieux rémunérés et en garantissant un environnement plus convivial et une plus grande équité sociale et justice. La Chine n'épargne aucun effort pour protéger les droits des gens à la vie et à la santé - la partie la plus fondamentale des droits de l'homme.

Cependant, la philosophie des droits de l'homme de la Chine, centrée sur les gens, a été la cible d'attaques implacables et sans fondement de la part de certains pays occidentaux égoïstes et hypocrites. En fait, ces pays occidentaux cherchent simplement à abuser de la question des droits de l'homme en tant qu'outil géopolitique pour interférer dans les affaires intérieures des autres.

Mais, dans le même temps que ces soi-disant « juges » occidentaux tentent de sermonner la Chine et d'autres sur les droits de l'homme, leurs propres antécédents en matière de droits de l'homme sont déplorables. La mort tragique de George Floyd l'année dernière et les récents meurtres de six femmes asiatiques à Atlanta sont un rappel constant de la grave discrimination raciale et des crimes de haine qui sévissent aux États-Unis, un pays qui essaie pourtant toujours de se présenter comme un défenseur des droits de l'homme. Quelle ironie !

Au milieu de la pandémie qui fait rage, les droits à la vie et à la santé des habitants de ces pays ont été négligés et défavorisés de manière imprudente. Près de 550 000 personnes ont péri aux États-Unis, un tragique bilan plus lourd que ceux des deux guerres mondiales et de la guerre du Vietnam combinées. Et au Royaume-Uni, ce sont plus de 120 000 vies ont été emportées par le virus.

La perte effroyable de vies humaines et le débat apparemment interminable sur le port de masques et les mesures de restriction mettent également en lumière un dilemme auquel certaines sociétés occidentales sont confrontées : les libertés individuelles ou la sécurité des droits de l'homme collectifs ? En fait, ce genre de débat a largement précédé la pandémie en Occident.

Au début des années 1900, une cuisinière du nom de Mary Mallon fut identifiée comme la source d'épidémies de typhoïde dans plusieurs familles de New York. Pour contenir le virus, la femme, porteuse asymptomatique de la maladie, a été mise en quarantaine de force pendant 26 ans au total. Elle a passé le reste de sa vie et est décédée seule dans un petit hôpital à l'hygiène médiocre. Sa tragique histoire représente un exemple classique du conflit entre la liberté d'un individu et la sécurité sanitaire de toute une société.

Qu'on le veuille ou non, les peuples de tous les pays sont étroitement liés les uns aux autres comme jamais auparavant dans le monde super-interconnecté d'aujourd'hui. Trop d'emphase sur les libertés individuelles, comme le refus de porter un masque alors qu'une pandémie fait rage, est susceptible de mettre les droits de beaucoup d'autres en grave danger.

Au fil des siècles, les pays occidentaux ont formé leurs propres valeurs des droits de l'homme qui sont adaptées à leurs circonstances et à leurs systèmes sociaux particuliers, et pourtant ces valeurs ne sont ni parfaites ni universelles.

Tous les membres de la communauté internationale, en particulier le monde occidental, doivent s'abstenir de faire la leçon aux autres sur les droits de l'homme, apprendre à respecter les choix des autres et apporter de nouvelles contributions pratiques à la cause internationale des droits de l'homme.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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