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« La diplomatie des vaccins » expose la face sombre et froide de l'Amérique

le Quotidien du Peuple en ligne | 23.03.2021 09h41

Les vaccins contre le COVID-19 sont une arme puissante pour vaincre l'épidémie. Lors de la période critique de la lutte de la communauté internationale contre l'épidémie, la Chine a activement rejoint le « nouveau plan de mise en œuvre du vaccin contre la pneumonie à nouveau coronavirus » de l'OMS et a fourni et continue de fournir gratuitement une assistance vaccinale à 69 pays en développement dont les besoins en la matière sont urgents, tout en exportant des vaccins vers 43 pays. La Chine soutient le « premier attribut » des produits publics de vaccination, se situe dans la « première phalange » de la coopération internationale en matière de vaccins et assume fermement sa place de « premier échelon » de la distribution équitable des vaccins.

Mais, alors que la Chine et le monde luttent main dans la main contre l'épidémie, les États-Unis souffrent de nouveau de la « maladie de la jalousie ». Le 5 mars, l'attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a ainsi déclaré lors d'une conférence de presse : « Nous sommes préoccupés par les tentatives de la Chine et de la Russie d'utiliser les vaccins comme outil diplomatique ».

En fait, de nombreux pays ont demandé aux États-Unis de fournir le vaccin anti-COVID-19, mais le gouvernement américain ne l'a fourni à personne. À cet égard, Mme Psaki a expliqué : « Notre premier travail est de faire en sorte que le peuple américain soit vacciné. Après avoir terminé les vaccinations de nos résidents, nous serons heureux d'apporter notre contribution active à la communauté internationale ». Face au destin commun de toute l'humanité, cette rhétorique semble très froide.

Dans le même temps, les États-Unis continuent de déformer la bonne volonté de la Chine. La fabrication et la diffusion du nouveau terme de « diplomatie vaccinale » ne sont pas seulement issues de la psychologie du « raisin acide » des États-Unis et de l'Occident, mais aussi pour but de distraire les gens de leurs pratiques égoïstes à courte vue. Selon l'Associated Press, les États-Unis ont veillé à ce qu'une dose suffisante du vaccin anti-COVID-19 soit administrée à tous les adultes aux États-Unis d'ici la fin mai ; 400 millions de personnes devraient ainsi être vaccinées d'ici la fin juillet. Le président américain Biden a également récemment annoncé qu'il achèterait 100 millions de doses supplémentaires du vaccin anti-COVID-19 développé par Johnson & Johnson afin d'éviter un « défi inattendu » de l'épidémie. Mais dans le même temps, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 5 février que près de 130 pays dans le monde n'avaient pas encore reçu de dose du vaccin, représentant une population totale de 2,5 milliards de personnes.

Le comportement égoïste de « moi d'abord » représenté par les États-Unis met en danger les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Ce « credo » du « moi d'abord et les autres après » est exactement la « nature naturelle » du système capitaliste américain.

De son côté, le réseau d'information Deutsche Welle a révélé que le Pérou a l'un des taux de mortalité dû au COVID-19 les plus élevés au monde. Plus de 40 000 de ses 32 millions d'habitants sont morts du virus et un vaccin est nécessaire de toute urgence. Début février, le Pérou et la société américaine Pfizer ont signé un contrat pour 20 millions de doses du vaccin anti-COVID-19. Mais le ministre péruvien de la Santé, Victor Zamora, a déclaré : « Pfizer sait quels prix et conditions sont négociés, et sait également quels pays ont accepté quelles conditions ». M. Zamora a ajouté que Pfizer avait demandé une garantie au cas où le Pérou ne serait pas en mesure d'effectuer le paiement. Pfizer tente également d'obliger le Pérou à utiliser les actifs de l'État comme garantie. On peut voir que l'objectif fondamental des sociétés pharmaceutiques représentées par Pfizer est de maximiser les profits et non de contrôler l'épidémie mondiale le plus tôt possible du point de vue de la vie humaine.

Les États-Unis affirment que leur système économique et politique est le plus efficace, le plus bénéfique pour la plupart des gens et devrait être un « modèle » à imiter pour les autres pays. En fait, le profit du capital se reflète dans tous les aspects de la société américaine.

En 2011, une vague de froid a frappé l'État américain du Texas et provoqué une panne de courant, et la même tragédie s'est répétée 10 ans plus tard. À la mi-février 2021, l'effondrement du système d'approvisionnement hydroélectrique du Texas était une conséquence directe des politiques de libre marché extrêmes.

Un rapport de la Brookings Institution a montré que pendant la vague de froid, le déséquilibre extrême de l'offre et de la demande d'électricité au Texas a conduit à une hausse folle des prix locaux de l'électricité. Certains résidents du Texas ont même eu des factures d'électricité dépassant 10 000 euros ce mois-là, c'est le « pouvoir » du marché. Le rapport a également souligné que le plus inquiétant est que le pouvoir des agences de régulation est négligeable et que le pouvoir de l'industrie a une forte influence, qui vise le profit plutôt que la sécurité.

L'égoïsme, la cupidité et la priorité à soi-même, ces maladies chroniques du système capitaliste, ont empêché les États-Unis non seulement d'aider de manière désintéressée d'autres pays face à l'épidémie mondiale, mais aussi leur propre peuple.

Par Tan Chuan

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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