Dernière mise à jour à 09h45 le 14/05
La Chine a exprimé jeudi son fort mécontentement et sa ferme opposition à une soi-disant réunion vidéo sur les droits de l'homme dans le Xinjiang chinois, organisée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et plusieurs organisations non gouvernementales (ONG).
"La réunion était pleine de mensonges éhontés et de désinformation, ce qui n'a été qu'une prestation maladroite supplémentaire et une totale farce politique de la part des Etats-Unis et de quelques autres pays qui n'ont aucune limite," a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'un point de presse.
"En fait, la grande majorité des pays membres des Nations unies y a fermement résisté", a-t-elle indiqué.
Mme Hua a passé en revue la sombre histoire des violations des droits de l'homme dans les pays qui ont participé à la réunion vidéo qui s'est tenue mercredi à New York.
L'histoire des Etats-Unis témoigne d'un nettoyage ethnique systématique et d'un génocide contre les Indiens d'Amérique, le racisme persistant toujours aux Etats-Unis.
Fustigeant l'hypocrisie de ces pays sur la question des droits de l'homme, la porte-parole a dit que s'ils se souciaient vraiment des droits de l'homme, ils devraient immédiatement prendre des mesures efficaces pour assurer la liberté de chaque membre de leurs minorités ethniques, cesser de tuer des innocents dans le cadre d'opérations militaires à l'étranger, traduire les auteurs en justice et veiller à la distribution équitable des vaccins contre la COVID-19 dans le monde.
Les ONG présentes à la réunion, Human Rights Watch et Amnesty International, sont toujours pleines de préjugés et sont connues pour répandre des mensonges, a poursuivi Mme Hua, ajoutant que le Congrès mondial des Ouïgour présent à la réunion est une organisation séparatiste ouvertement anti-chinoise.
Ce sont les soi-disant "témoins" et "spécialistes" que les Etats-Unis ont utilisés à plusieurs reprises pour répandre des rumeurs et des mensonges contre la Chine, a souligné la porte-parole.
Concernant les accusations selon lesquelles la Chine avait refusé au haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme d'entrer librement au Xinjian, Mme Hua a déclaré que la Chine accueillait volontiers des personnes impartiales de tous les pays pour visiter le Xinjiang, mais s'opposait à toute soi-disant "enquête" avec présomption de culpabilité basée sur des rumeurs et des mensonges.
"Je voudrais savoir, si quelqu'un vous accuse et vous attaque avec des mensonges et ensuite vous demande brutalement et sans raison d'ouvrir votre porte sans condition et de le laisser entrer chez vous pour fouiller vos placards, le permettriez-vous ? Il ne s'agit pas de faits, mais de souveraineté et de dignité", a indiqué Mme Hua.
Réitérant la ferme opposition de la Chine à l'ingérence étrangère dans ses affaires intérieures sous le prétexte des droits de l'homme, elle a déclaré que la Chine était contre toute activité qui compromettait la stabilité et le développement du pays.
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