Dernière mise à jour à 09h05 le 28/09
Le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et son homologue vénézuélien, Félix Plasencia, ont échangé, lundi lors d'une conversation téléphonique, leurs points de vue sur la résistance commune de la communauté internationale à la politique de la force et à l'intimidation.
M. Plasencia a déclaré que le Venezuela s'opposait fermement à toute sanction unilatérale visant des personnes et des entreprises chinoises, et qu'il se sentait encouragé et satisfait de la position ferme de la Chine sur le cas de Meng Wanzhou.
La Chine s'est toujours opposée à toute forme de politique de la force et n'a jamais craint la coercition, a souligné M. Wang, ajoutant que la position du gouvernement chinois sur la préservation des droits et des intérêts légitimes de ses citoyens restait inébranlable et sans compromis.
Les pratiques consistant à détenir arbitrairement des citoyens d'autres pays pour des motifs politiques et en inventant diverses excuses constituent une coercition et une intimidation flagrantes, ainsi qu'un défi flagrant aux règles internationales et à la conscience humaine, qui ne devraient pas être autorisées à se déchaîner au XXIe siècle, a-t-il noté.
"Nous croyons que de plus en plus de pays s'opposeront et résisteront résolument à toutes sortes de sanctions unilatérales illégales, de juridiction au bras long et de pièges politiques, comme l'a fait la Chine, défendront conjointement l'équité et la justice internationales, et sauvegarderont les normes fondamentales régissant les relations internationales", a déclaré M. Wang.