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La Chine aide l'Afrique à lutter contre le paludisme grâce à sa technologie et son expertise

Xinhua | 26.04.2023 08h34

Le nombre de cas de paludisme dans le monde a atteint 247 millions en 2021, dont 95% en Afrique, selon le Rapport 2022 sur le paludisme dans le monde publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le paludisme demeure un obstacle majeur au développement économique et social des pays africains.

Depuis longtemps, la Chine coopère activement avec les pays africains qui sont confrontés à des taux d'incidence alarmants de paludisme, en matière de prévention et de contrôle de cette maladie. Cette coopération permet d'améliorer considérablement le niveau de prévention et de contrôle de cette maladie infectieuse en Afrique, grâce à un soutien technique et à un partage d'expériences.

Les équipes médicales chinoises présentes dans les pays africains ont apporté une contribution inestimable. Au début de ce mois d'avril, l'équipe médicale chinoise au Soudan du Sud a fait don de 2.000 moustiquaires imprégnées d'insecticides à l'hôpital universitaire de Juba, la capitale sud-sudanaise, avant la saison des pluies. Ces moustiquaires permettront aux patients hospitalisés d'éviter les piqûres de moustiques pendant leur séjour, ce qui réduira fortement le risque d'aggravation du paludisme et la mortalité liée à cette maladie, a déclaré le directeur général de l'hôpital, Anthony Lupai.

Au Centrafrique, Wang Baoxiang, chef de l'équipe médicale chinoise travaillant à l'hôpital de l'amitié de Bangui, a indiqué que le paludisme était courant dans le pays et que son équipe accueillat plus d'une douzaine de patients par jour, dont beaucoup souffraient de manière récurrente de la maladie.

Selon M. Wang, son équipe identifie les patients atteints de paludisme grâce à des tests de détection du plasmodium, et utilise une thérapie combinée à base d'artémisinine, qui s'est avérée efficace pour soigner la grande majorité des patients.

Découverte expérimentalement par des équipes de recherche chinoises dans les années 1970, l'artémisinine a apporté une contribution majeure à la lutte mondiale contre le paludisme, quelque 240 millions de personnes en Afrique subsaharienne bénéficiant des thérapies combinées à base d'artémisinine.

Des projets antipaludiques ont été mis en place avec l'aide de la Chine dans différents pays africains, tels que les Comores et Sao Tomé-et-Principe, en vue de réduire l'incidence du paludisme dans ces régions. En utilisant des thérapies combinées à base d'artémisinine, la Chine a pu contribuer à l'atteinte des objectifs d'élimination du paludisme dans ces pays.

La Chine a également développé une approche efficace de lutte contre le paludisme, appelée "1-3-7", qui est recommandée et mise en oeuvre à l'échelle mondiale par l'OMS. Cette approche consiste à notifier les cas dans un délai d'un jour, à les examiner dans les trois jours et à enquêter sur les foyers dans les sept jours suivant la détection.

Selon Cavince Adhere, un expert kényan en relations internationales, la Chine est un pays contributeur important en fournissant des produits thérapeutiques, des tactiques et des médicaments pour le traitement du paludisme en Afrique. En aidant à établir le siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) à Addis-Abeba, en Ethiopie, la Chine a contribué au renforcement de la capacité du continent africain à surveiller les maladies et à coordonner les mécanismes de contrôle, en particulier dans le domaine de la gestion du paludisme, a-t-il ajouté.

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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