Les émissions de télévision étrangères ont un grand impact sur le petit écran
( China.org.cn )
28.02.2014 à 15h54
Wang Dong est tellement entichée de My Love from the Star, un drame sud-coréen qui connaît un succès foudroyant, que la jeune femme de 24 ans trouve que c'est vraiment une torture d'attendre une semaine pour visionner deux nouveaux épisodes.
« J'adore vraiment le jeune héros. J'ai changé le fond d'écran de mon téléphone portable et de mon ordinateur pour les mettre à son image », confie l'étudiante de troisième cycle de Beijing. Mme Wang a fondé un groupe d'admiratrices avec 20 autres filles de sa classe pour bavarder sur la série par l'entremise de l'application mobile WeChat.
Mme Wang n'est que l'une des admiratrices de plus en plus nombreuses qui sont tombées amoureuses des nouvelles émissions importées qu'elles regardent en ligne. Les entreprises de vidéo en ligne du pays se battent pour obtenir des droits de diffusion des émissions de télévision étrangères.
Ce n'est pas seulement la télévision sud-coréenne. Les séries occidentales sont aussi extrêmement populaires en Chine. La nouvelle saison du drame politique étatsunien House of Cards attire des légions de spectateurs en ligne grâce à son intrigue axée sur la Chine qui touche à l'escalade de la tension entre la Chine et le Japon en mer de Chine orientale.
La première de la deuxième saison de cette émission a été diffusée le 14 février sur Netflix aux États-Unis et sur Sohu.com en Chine. C'est l'émission américaine la plus regardée sur Sohu, avec plus de 19 millions de visionnements au 22 février.
Regarder en ligne les émissions importées est devenu un divertissement indispensable pour un grand nombre de jeunes en Chine. À l'origine, le désir d'apprendre des langues étrangères a incité quelques personnes à regarder la télévision importée, mais la situation est très différente aujourd'hui.
« Ce n'est pas juste pour le plaisir. Regarder des émissions de télévision américaines est un excellent moyen de comprendre la culture et la politique aussi », déclare Su Zhou, 26 ans, éditeur à Beijing.
[1] [2]