Les Parties à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles vont célébrer le 10e anniversaire de la Convention au cours de leur conférence biennale, qui aura lieu au siège de l'Unesco à Paris du 10 au 12 juin, a-t-on appris mardi auprès de l'Unesco.
Lors de cette conférence, les Parties examineront les rapports sur la mise en ?uvre et l'impact du traitement préférentiel pour les pays en développement, évalueront la manière dont le Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) a été utilisé pour soutenir des projets dans les pays en développement, et examineront également les propositions de révision des Directives opérationnelles de la Convention concernant les mécanismes de rapport et de suivi.
De plus, les Parties examineront la question du numérique et de son impact sur la diversité des expressions culturelles qui affecte les industries culturelles et créatives, lors de la définition de leurs priorités de mise en ?uvre de la Convention dans les années à venir.
Enfin, la Conférence des Parties procédera à l'élection de 12 nouveaux membres du Comité intergouvernemental, dont l'ensemble des 24 Parties travailleront à la mise en ?uvre des priorités et des activités déterminées par la Conférence des Parties.
Cette Convention culturelle, la plus jeune et la plus rapide en croissance de l'Unesco, a introduit un nouveau cadre international pour la gouvernance et la gestion de la culture. A ce jour, elle a été ratifiée par 138 Etats et par l'Union européenne. Elle veille à ce que les artistes, les professionnels de la culture, les praticiens et les citoyens du monde entier puissent créer, produire, diffuser et profiter d'un large éventail de biens, services et activités culturels.
Avec cet instrument juridique international, les Parties visent à obtenir la reconnaissance de la nature et de la valeur spécifiques des biens, services et activités culturels. Cet instrument promeut des politiques qui soutiennent la créativité et reconnaissent l'importante valeur économique et culturelle de ces biens et services, qui ne peuvent pas être considérés exclusivement comme des objets de commerce.