De nouvelles preuves ont été trouvées sur un site archéologique à Beijing, permettant de croire que cet ancêtre de l'Homo sapiens était capable d'utiliser le feu il y a plus de 600.000 ans.
Ces découvertes ont été rendues publiques vendredi, après trois mois d'excavation par des archéologues sur le site archéologique de Zhoukoudian, dans la banlieue ouest de la capitale.
Selon Gao Xing, chercheur à l'Institut de paléontologie des vertébrés et de la paléoanthropologie de l'Académie des sciences de Chine, un site révélant l'utilisation du feu, du frittage de la terre et couvert des roches et d'os carbonisés a été découvert à cet emplacement.
"Certains os d'animaux étaient entièrement noirs et carbonisés à l'intérieur et à l'extérieur", a noté M. Gao. "Cela indique qu'il s'agit du résultat de l'utilisation du feu."
"Des endroits avec des restes de feu encerclés par des roches ont été découverts ainsi que des cendres calcaires résultant de la combustion du calcaire", a ajouté M. Gao.
Les fossiles de l'Homme de Pékin ont été mis à jour dans les années 1920, dont un crâne entier qui fait du site de Zhoukoudian l'un des berceaux des humains.
Des cendres, des os et des roches carbonisés, ainsi que des graines brûlées ont également été retrouvés en 1929, selon M. Gao, permettant à de nombreux archéologues de penser que l'Homme de Pékin savait utiliser le feu.
Cependant, il existe toujours un doute au sujet du fait que ces matières proviennent bien d'un feu naturel.
"La preuve est plus convaincante cette fois-ci", a expliqué M. Gao. "Elle a été trouvée intacte sous le sol, sans avoir subi de dommages causés par les intempéries."
"Cela nous montre que l'Homme de Pékin savait non seulement allumer un feu, mais aussi contrôler ce feu", a-t-il souligné.