Un centre de restauration des livres anciens en tibétain a été inauguré mardi à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest).
La Chine compte plus d'un million de livres anciens en tibétain, dont deux tiers se trouvent au Tibet. Ces livres sont dispersés dans les temples, les bibliothèques locales, les centres d'études, les musées ou chez des particuliers.
La plupart de ces livres anciens sont endommagés et nécessitent une restauration et une protection.
Une campagne de protection des livres anciens a été lancée en 2008 au Tibet avec la création d'une équipe de direction et d'un comité d'experts, a indiqué Nyima Cering, chef du département régional de la Culture.
Jusqu'à présent, le gouvernement régional a alloué plus de 5 millions de yuans (environ 805.000 dollars) pour financer l'inventaire et la protection des livres anciens en tibétain.
"Les livres anciens en tibétain sont des symboles séculaires du savoir-faire et de l'intelligence des Tibétains. Ils jouent un rôle important dans le multiculturalisme de la nation chinoise", a indiqué Painba Cering, chef adjoint de la Bibliothèque régionale du Tibet.
Dans le passé, les gens réparaient les livres endommagés avec des méthodes traditionnelles, notamment une aiguille et un fil, ou recollaient des pages avec de la colle faite à base de farine, pouvant aggraver la détérioration de ces livres anciens, a-t-il noté, ajoutant que dans le nouveau centre, la restauration et la protection s'effectuent de manière améliorée.
Un atelier de formation de 10 jours a ouvert ses portes mardi avec la participation de 42 stagiaires venus de différents monastères ou départements de la Protection du patrimoine culturel de la région.