France : début de la plus grande braderie d'Europe à Lille

La plus grande braderie d'Europe à Lille a débuté samedi et se terminera dimanche à 23h00 (heure locale), avec plus de 10 000 stands installés sur une centaine de kilomètres et près de 2,5 millions de visiteurs attendus.

Interrogé sur le thème de la sécurité, le préfet du Nord, Jean-François Cordet a déclaré aux médias : "il n'y a pas de menaces en soi par rapport au contexte national, nous avons pris toutes les précautions qui doivent être prises dans ce type de situation pour que la braderie s'effectue dans les meilleures conditions. Nous avons essayé de conforter les mesures de sécurité qui avaient été mises en place l'année dernière."

Le préfet a confirmé que comme en 2014, 2 000 policiers étaient mobilisés sur la braderie cette année : "Ce n'est pas parce qu'il y a 500 policiers de plus que la sécurité sera meilleure", a-t-il estimé. Il a toutefois évoqué la présence de militaire dans les rues de la braderie pour la première fois, en plus de ceux déjà présents dans les lieux publics comme le prévoit le plan Vigipirate. Des policiers belges, hollandais, roumains et britanniques seront également sur place.

Durant le weekend, la braderie de Lille est aussi le moment de déguster ce qui fait la renommée du Nord de la France, les moules-frites : "500 tonnes de moules et 30 tonnes de frites sont consommées chaque année", précise la mairie.

Le semi-marathon de la Grande Braderie a eu lieu samedi matin comme chaque année, en présence de la maire de Lille Martine Aubry avec 15 000 sportifs participants, soit 1 000 de plus qu'en 2014.

La Grande Braderie de Lille est une tradition vieille de plusieurs siècles lorsque les domestiques vendaient une fois par an de vieux objets appartenant à leurs maîtres. "C'était l'époque où les rues débordaient d'authentiques vieilleries, celle où l'on faisait la fête durant toute une nuit non loin des attractions foraines. La braderie telle qu'on la regrette souvent aujourd'hui, c'est celle du XIXe siècle. Une fête très populaire, qui faisait oublier aux ouvriers lillois leur difficile condition" , explique la mairie de Lille.