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Il y a 3 000 milliards d'arbres sur Terre… et ils ont vraiment été comptés !

le Quotidien du Peuple en ligne | 04.09.2015 10h55

Il y a environ 3 000 milliards d'arbres sur la Terre -plus de sept fois le nombre estimé précédemment- selon un décompte fait par une équipe internationale de scientifiques. L'étude montre également que l'activité humaine est préjudiciable au nombre d'arbres dans le monde entier. Les chercheurs estiment qu'environ 15 milliards d'arbres sont coupés chaque année ; depuis le début de l'agriculture il y a environ 12.000 ans, le nombre d'arbres à travers le monde a chuté de 46%.

« L'ampleur de l'impact humain est étonnant », a dit Thomas Crowther, un écologiste qui se trouve actuellement à l'Institut néerlandais d'écologie à Wageningen qui a dirigé l'étude, et qui était alors à l'Université de Yale à New Haven, dans le Connecticut. « Evidemment, nous nous attendions à ce que les humains aient un rôle de premier plan, mais je ne pensais pas que cela aurait pour résultat le plus fort contrôle sur la densité des arbres ». L'estimation précédemment acceptée du nombre d'arbres dans le monde, environ 400 milliards, s'était principalement basée sur l'imagerie par satellite. Bien que l'imagerie à distance révèle beaucoup sur le lieu où se trouvent les forêts, elle ne fournit pas le même niveau de résolution qu'une personne comptant simplement les troncs permettrait d'atteindre.

Thomas Crowther et ses collègues ont fusionné ces approches en rassemblant d'abord les premières données pour tous les continents sauf l'Antarctique à partir de différents comptes basés au sol existants, couvrant environ 430 000 hectares. Ces comptes leur ont permis d'améliorer les estimations de densité d'arbres à partir d'images satellite. Ensuite, les chercheurs ont appliqué ces estimations de densité dans les zones qui manquaient de bons inventaires au sol. Par exemple, les données de l'enquête de forêts au Canada et en Europe du Nord ont été utilisées pour réviser les estimations de l'imagerie satellite pour les forêts similaires dans les régions éloignées de la Russie. « Ce n'est pas comme si nous avions découvert de nouveaux arbres », a dit M. Crowther. « Au contraire, nous avons ajouté une autre couche d'information qui nous a permis de réviser la plupart des estimations précédentes ».

(Rédacteurs :Yin GAO, Français)
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